Aujourd’hui, au moins 6 000 personnes sont refusées par le numéro d’urgence 115 chaque soir, dont 2 000 enfants et 100 000 foyers pourtant reconnus prioritaires et urgents attendent encore d’accéder à un logement. Certains attendent depuis 10 ans.

Depuis des années, les associations du Collectif des Associations pour le Logement* alertent sur la dégradation des conditions de vie des personnes mal logées. Malgré nos propositions récurrentes, le nombre de personnes laissées à la rue augmente. Le nombre de ménages en attente d’un logement social aussi. Accompagnées par quatre cabinets d’avocats, nos associations ont donc décidé de saisir la justice pour rappeler que l’hébergement et le logement sont des droits fondamentaux et lancent l’affaire Non-assistance à personnes mal logées.

Le procès du mal-logement

Avec cette affaire, nous faisons le procès du mal-logement. Nos associations déposent aujourd’hui devant le tribunal administratif de Paris deux recours en responsabilité contre l’État. L’un sur l’hébergement d’urgence et l’autre sur le Droit au Logement Opposable (DALO). Nous dénonçons le refus de l’État de remplir […]