En vue du mouvement « Tout bloquer », la CGT, principal syndicat représentatif dans la fonction publique, a appelé à la grève le 10 septembre, dans un communiqué publié lundi 1er septembre. Une autre grève est prévue le 18 septembre, dix jours après le vote de confiance au gouvernement de François Bayrou. À l’international, les dirigeants russe, chinois et nord-coréen, Vladimir Poutine, Xi Jinping et Kim Jong-un, se sont réunis pour la première fois en Chine, mercredi 3 septembre. À Lyon, l’ancien président de l’Olympique lyonnais, Jean-Michel Aulas, a annoncé, jeudi 4 septembre, qu’il serait candidat à la mairie pour 2026. À quelques jours du mouvement du 10 septembre, le ministre de l’Intérieur a adressé une note à tous les préfets, jeudi 4 septembre, pour les appeler à la vigilance. Dans une interview donnée à la veille du vote de confiance à son gouvernement, François Bayrou a regretté que des forces politiques ennemies s’allient « pour abattre le gouvernement ».
La CGT appelle à la grève les 10 et 18 septembre
Dans un communiqué publié lundi 1er septembre, la CGT, principal syndicat représentatif dans la fonction publique, a appelé à « tout bloquer » lors d’une grève les 10 et 18 septembre, a indiqué Le Parisien. L’appel à la grève sur ces deux dates est partagé par les fédérations de la fonction publique territoriale, la fonction publique d’État et hospitalière. Cet appel fait écho à la mobilisation du 10 septembre, lancée sur les réseaux sociaux, qui a reçu le soutien de l’ensemble de la gauche politique, LFI en tête, qui demande « la grève générale ». Un appel à la grève a été lancé par une intersyndicale le 18 septembre, 10 jours après un vote de confiance au gouvernement de François Bayrou. Les deux autres principales organisations syndicales, Force ouvrière (FO) et la CFDT, se concentrent sur le 18 septembre.
Vladimir Poutine, Xi Jinping et Kim Jong-un réunis en Chine
Pour la première fois, Vladimir Poutine, Xi Jinping et Kim Jong-un se sont réunis en Chine, mercredi 3 septembre, pour assister à une grande parade militaire chinoise commémorant la fin de la Seconde Guerre mondiale, a précisé RTL. Kim Jong-un, au pouvoir en Corée du Nord depuis 2011, ne s’était jamais montré dans une telle réunion de dirigeants étrangers. Le leader nord-coréen limite les sorties hors de son pays reclus et soumis à de lourdes sanctions occidentales. À propos de cette réunion, Donald Trump a écrit, sur son réseau Truth Social, que les trois dirigeants conspiraient « contre les États-Unis d’Amérique ».
Jean-Michel Aulas candidat à la mairie de Lyon en 2026
Jeudi 4 septembre, Jean-Michel Aulas a annoncé sa candidature à la mairie de Lyon pour 2026. « Je pars pour l’aventure dans quelques jours sans étiquette », a précisé l’ancien président de l’Olympique lyonnais qui avait commandé un sondage en mars 2025 pour évaluer ses chances de victoire. Jean-Michel Aulas a obtenu l’assurance de ne pas être opposé à un candidat LR puisque Pierre Oliver, maire LR du 2e arrondissement, s’est retiré du scrutin à son profit, a rapporté BFM Lyon. « Je me suis rendu compte que pour transformer les choses, gagner la ville de Lyon, il fallait être uni », a indiqué le futur candidat aux municipales.
La note de Bruno Retailleau aux préfets avant le 10 septembre
Avant le 10 septembre, mouvement qui appelle à la mobilisation, soutenu par les syndicats et une partie de la classe politique, Bruno Retailleau a adressé une note à tous les préfets, jeudi 4 septembre. Dans celle-ci, le ministre de l’Intérieur a demandé aux préfets d’entraver « toute tentative de blocage des infrastructures essentielles », a précisé franceinfo. Bruno Retailleau a sommé les forces de l’ordre d’intervenir sur tous les fronts, « gares, ports, aéroports, transports en commun, axes routiers structurants ». Le ministre dit craindre des actes de vandalisme et veut anticiper la crise du mercredi 10 septembre.
Bayrou dénonce les forces politiques alliées pour « abattre le gouvernement »
À la veille du vote de confiance à son gouvernement, François Bayrou a dénoncé, dimanche 7 septembre, des forces politiques « en guerre civile ouverte les unes avec les autres » à l’Assemblée nationale qui vont s’allier « ensemble pour abattre le gouvernement ». Le Premier ministre va demander la confiance des députés lundi 8 septembre, qui devrait se solder, sauf surprise, par sa démission, a rappelé Le Monde. Revenant sur ses neuf mois à Matignon, François Bayrou a dit n’avoir « aucun regret » excepté celui de l’absence d’« une grande réforme pour l’éducation nationale ». Rappelant l’endettement du pays, qui justifie selon lui un effort budgétaire de 44 milliards d’euros pour 2026, il a critiqué des députés qui « ne devraient pas être prisonniers des mots d’ordre des formations politiques ».