“En cette période de rapprochements familiaux, les tests sont fortement recommandés pour éviter la transmission du virus. Lequel choisir ?”, écrit le site du gouvernement français. Et de rappeler qu’il en existe notamment trois types : le test RT-PCR, le test antigénique et l’autotest.

Le test RT-PCR

C’est celui qui est le plus sensible. Selon une étude australienne, citée par The Conversation, qui compare la sensibilité d’un type de test antigénique rapide par rapport à un test PCR, 77% des résultats positifs du test antigénique correspondaient aux résultats du test PCR. “Cette proportion atteignait 100 % lorsque les personnes étaient testées dans la semaine suivant l’apparition des symptômes.”

Premiers disponibles en France, les tests PCR ont pour principe de rechercher des traces de l’ARN du virus. Une technique qui est seulement utilisée en laboratoire et dont le résultat prend plusieurs heures. Les PCR nasopharyngés sont les plus pratiqués : “un échantillon de mucus est prélevé avec un écouvillon enfoncé jusqu’au nasopharynx, une cavité située derrière la narine”, rappelle France Info. Dans une synthèse des résultats de plusieurs études, la Haute Autorité de santé (HAS) estimait à 92% la sensibilité moyenne de ces tests-là.

Il faut faire ce type de test si vous présentez des symptômes du Covid ou si vous êtes cas contact d’une personne contaminée. En somme, la HAS le “conseille dans toutes les situations où vous avez le choix, poursuit le site. Il est notamment le seul test recommandé en cas de symptômes durant depuis au moins cinq jours et le seul accepté avant une opération chirurgicale. Les résultats positifs des autres types de tests doivent être confirmés par un test PCR”.

Le test antigénique

Il est plus rapide (entre 15 et 20 minutes) et plus facile d’accès, mais moins sensible qu’un PCR. Son principe repose sur la détection des protéines virales. En novembre 2020, la HAS a retenu trois études, réalisées sur le même modèle de test, pour évaluer la sensibilité des tests antigéniques : les résultats variaient de 33% à 79% chez les personnes asymptomatiques, contre 67% à 92% chez celles qui ont des symptômes, note France Info.

À l’instar des PCR, les tests antigéniques nasopharyngés, réalisés en grande partie dans les pharmacies, sont les plus courants. Ils “sont recommandés par la HAS, au même titre que les PCR, pour les personnes symptomatiques depuis moins de cinq jours. C’est aussi le type de test recommandé si vous êtes cas contact et ne présentez pas de symptômes”. Tout résultat positif doit néanmoins être confirmé par un PCR.

Pour résumer, comme le souligne The Conversation, il faut envisager un test antigénique si vous prévoyez d’entrer en contact avec une personne à risque, si vous présentez des symptômes mais qu’il n’est pas possible de vous rendre dans un laboratoire pour effectuer un PCR, si vous participez à un événement où de nombreuses personnes vont se mélanger et où le risque de transmission est beaucoup plus élevé, ou bien si vous voulez vérifier rapidement une contamination ou pas au Covid-19. Attention, par ailleurs, puisque le résultat négatif ne garantit pas que vous n’êtes pas infecté même si c’est évidemment une meilleure protection, pour vous et votre entourage, que l’absence de test.

L’autotest

C’est un test antigénique. À la différence qu’il peut être, comme son nom l’indique, effectué par l’utilisateur lui-même. Il s’agit d’un test nasal, et non d’un nasopharyngé. De fait, puisqu’il n’est pas administré par un professionnel formé, le risque d’erreur de manipulation est plus grand.

L’exécutif reste prudent sur la valeur des résultats concernant les autotests et juge, sur son site, leur fiabilité “limitée”. Par ailleurs, effectuer des autotests de façon répétée permet d’augmenter leur fiabilité”. Quand l’utiliser ? “Jamais quand vous avez des symptômes. Ils ne sont pas non plus conseillés pour les cas contacts”, prévient France Info. Et d’ajouter : “La HAS le recommande pour les personnes qui n’ont pas de raison de se penser contaminées. Si l’instance juge sa fiabilité comparable à un antigénique classique, elle ne le recommande que comme une alternative, c’est-à-dire lorsque le prélèvement nasopharyngé est “difficile ou impossible”.