C’est l’année des premières fois. Jusque-là, les épreuves de spécialité du baccalauréat n’avaient jamais eu lieu en mars. Autre nouveauté, les notes obtenues par les 536 000 lycéens concernés par ces épreuves seront prises en compte par Parcoursup, la plateforme qui gère les vœux d’affectation des futurs étudiants de l’enseignement supérieur français. D’ailleurs, c’est pour cela que les épreuves ont lieu aussi tôt. Lancée lundi 20 mars, les examens se poursuivront jusqu’au mercredi 22 mars.

L’enjeu est donc de taille. Surtout que les épreuves de spécialité constituent 32 % de la note du cac (sur les 60 % du contrôle terminal), rappelle 20 Minutes. À leur entrée au lycée, les élèves choisissent trois spécialités, mais ils n’en conservent que deux pour le bac. Hier, alors qu’un appel à la grève des surveillants avait été lancé par plusieurs syndicats d’enseignants, afin de s’opposer au projet de réforme des retraites, Pap Ndiaye, le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, évoquait une situation “convenable” partout. Il n’y a “pas de point d’inquiétude particulier” et “les élèves peuvent composer”, confirmait le ministère. Mais comme le souligne Le Monde, des surveillants supplémentaires avaient été convoqués pour pallier d’éventuelles défections.

ChatGPT recalé

Du côté du Parisien, les épreuves de spécialité du bac ont été l’occasion d’éprouver les connaissances de l’intelligence artificielle ChatGPT. Et selon le quotidien, les mathématiques, l’histoire-géographie et les sciences économiques et sociales (SES) ne seraient pas trop son fort.