Bruno Retailleau a appelé à la fin de l’accord franco-algérien de 1968, en raison des tensions avec l’Algérie après le refus d’admettre un influenceur algérien expulsé de France. La gauche connaît des dissensions au sein du Nouveau Front Populaire, avec les socialistes refusant de soutenir une motion de censure contre François Bayrou, ce qui fragilise la coalition. En Isère, Camille Galliard-Minier a remporté une législative partielle, permettant à la majorité présidentielle de reprendre un siège. Le ministère de l’Éducation nationale a annoncé que le brevet des collèges ne serait plus obligatoire pour entrer en seconde. Enfin, Marion Maréchal a été élue vice-présidente du parti des Conservateurs et Réformistes Européens (ECR) au Parlement européen.

Bruno Retailleau réclame la fin de l’accord de 1968 avec l’Algérie

Dimanche, Bruno Retailleau a exprimé son souhait de mettre fin à l’accord franco-algérien de 1968, qui régit les conditions d’entrée des ressortissants algériens en France, dans un contexte de fortes tensions entre les deux nations. Invité sur BFMTV, le ministre de l’Intérieur a réaffirmé que la France avait été « humiliée » par l’Algérie, à la suite du refus de ce pays d’admettre un influenceur algérien expulsé de France. Selon lui, l’Algérie n’a pas respecté le droit international en refusant l’entrée sur son territoire de cet influenceur, qui détenait un passeport biométrique attestant de sa nationalité.

Le Nouveau Front Populaire en proie à des dissensions

Ce jeudi, les députés socialistes ont choisi de ne pas voter la motion de censure contre François Bayrou, contrairement à leurs alliés insoumis, écologistes et communistes. Le gouvernement, qui a fait de nombreuses concessions envers le Parti socialiste, se félicite d’avoir creusé un fossé au sein de la nouvelle coalition de gauche. Cette fracture offre au gouvernement une certaine confiance quant à sa capacité à faire adopter les projets de loi de finances et de financement de la Sécurité sociale pour 2025 à l’Assemblée nationale. Jean-Luc Mélenchon a pris acte de cette rupture inédite, qui survient depuis les législatives anticipées de 2024. Invité dimanche du Grand Jury RTL-Le Figaro-M6-Public Sénat, le leader de La France Insoumise (LFI) s’est dit « meurtri » et « trahi » par la décision des socialistes de ne pas soutenir cette motion de rejet. Selon Mélenchon, le mouvement d’Olivier Faure n’est désormais « plus un partenaire », mais « un allié, et encore, de circonstance ». Il a ajouté que « la censure » est ce qui sépare « la majorité de l’opposition ».

Législative partielle en Isère : la majorité présidentielle reprend un siège

Ce dimanche, la gauche a perdu son siège dans la 1re circonscription de l’Isère, après la démission en octobre de l’ancien député insoumis Hugo Prévost, accusé de violences sexistes et sexuelles. La victoire est revenue à la candidate macroniste Camille Galliard-Minier, qui a remporté largement l’élection avec 64,3% des voix, face à Lyes Louffok, candidat de La France Insoumise, qui a recueilli 37,7% selon France Bleu. Ce résultat survient six mois après la défaite serrée de l’ancien ministre de la Santé, Olivier Véran, élu dans cette circonscription entre 2017 et 2024. Le deuxième tour a été marqué par une participation modeste de 43,30%, un taux légèrement supérieur. à celui de la semaine précédente (35,86%).

Le brevet des collèges n’est plus obligatoire pour entrer au lycée.

L’obtention du brevet en classe de troisième ne sera finalement pas une condition obligatoire pour accéder à la classe de seconde, contrairement à l’engagement pris par le gouvernement précédent. Le ministère de l’Éducation nationale a annoncé vendredi 17 janvier, lors d’un point-presse, que « le brevet ne sera pas rendu obligatoire pour accéder à la classe de seconde ». Cette décision marque un retour en arrière sur la mesure instaurée par l’ancienne ministre Anne Genetet, à l’initiative de la réforme.

Marion Maréchal élue à la vice-présidence du parti ECR

Le parti de la Première ministre italienne Parlement Giorgia Meloni au européen a élu son nouveau président : il s’agit de l’ancien Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki, membre du parti conservateur Droit et Justice (PiS). Il succède ainsi à Giorgia Meloni à ce poste. Selon les informations du JDD, les Conservateurs et Réformistes Européens (ECR) ont également choisi de nommer la vice-présidente Marion Maréchal, cheffe du fichier du mouvement Identité-Libertés et représentante française. Les autres vice-présidents élus sont le Roumain George Simion et l’Italien Carlo Fidanza.