Jeudi 2 octobre, les députés devaient élire les membres du bureau de l’Assemblée nationale, qui président ensuite aux commissions permanentes de la chambre basse. Quelques jours plus tôt, le gouvernement américain s’est retrouvé en situation de paralysie budgétaire après le refus des démocrates de soutenir le plan de financement républicain. Avant la formation de son gouvernement, Sébastien Lecornu avait également annoncé que les moyens de fonctionnement de Matignon n’augmenteraient pas pour 2026. Au Mali, le parquet a requis deux ans à l’encontre de l’ancien Premier ministre Moussa Mara pour « atteinte à l’autorité de l’État » et « opposition à l’autorité légitime ».
Revers pour la gauche à l’Assemblée nationale
La semaine politique écoulée aura vu la gauche subir une déconvenue au moment de l’élection par les députés des membres du bureau de l’Assemblée nationale, dont les places ont été largement récupérées par le « socle commun », jeudi 2 octobre, rapporte l’AFP, citée par Le Monde. Étaient en jeu les présidences des commissions permanentes de l’institution alors qu’il fallait élire les douze secrétaires du bureau de la chambre basse du Parlement, après l’élection des trois questeurs et six vice-présidents la veille. Le socle commun obtient ainsi neuf représentants, tandis que la gauche et le Rassemblement national, accompagné de ses alliés, en raflent respectivement sept et cinq.
Les États-Unis en mode « shutdown »
Le pays à la bannière étoilée a basculé en état de « shutdown » pour la vingt-deuxième fois de son histoire et pour la première fois depuis 2018. Cette situation correspond à une paralysie budgétaire déclenchée par le refus des démocrates de soutenir le projet de loi de dépenses présenté par les républicains, les discordes étant notamment cristallisées autour du financement des départements fédéraux et des soins de santé. Donald Trump a réagi en menaçant de licencier massivement des fonctionnaires fédéraux. Menaces qu’il a commencé à mettre à exécution le 6 octobre, peut-on lire sur le Huff Post, selon une information de l’AFP.
Pas d’augmentation des moyens pour Matignon
Le Premier ministre Sébastien Lecornu a annoncé que les moyens de fonctionnement de Matignon ne seront pas augmentés pour 2026, s’alignant sur la position de l’Élysée, qui en fait également de même pour la deuxième année consécutive. Cette mesure devrait permettre d’économiser quatre millions d’euros, selon un article de franceinfo. Elle s’inscrit dans une volonté annoncée de réduire le train de vie de l’État, à l’heure où il est demandé à tous les citoyens de faire des efforts budgétaires.
24 mois de prison requis contre Moussa Mara
Celui qui fut le Premier ministre du Mali sur une période de huit mois entre 2014 et 2015, Moussa Mara, a vu le parquet requérir une peine de 24 mois de prison à son encontre, rapporte Le Monde Afrique. Il était notamment accusé « d’opposition à l’autorité légitime » et « d’atteinte à la crédibilité de l’État », des chefs d’accusation pour lesquels il a été écroué le 1er août dernier, date depuis laquelle il est en détention. Le délibéré final est attendu pour le 27 octobre prochain.
En Nouvelle-Calédonie, Christian Tein sous le coup d’un appel
Mis en cause dans les investigations concernant les violentes émeutes de mai 2024, Christian Tein avait reçu l’autorisation des juges parisiens de rentrer en Nouvelle-Calédonie, le 24 septembre, explique Outre-mer La Première. Mais jeudi 2 octobre, le parquet a décidé d’interjeter appel de cette décision controversée et contestée, alors qu’une pétition signée par plus de 10 000 personnes s’est propagée contre le retour de l’indépendantiste kanak. Quatre autres militants impliqués dans les émeutes ont bénéficié de la même autorisation.