Dimanche 26 octobre, le patron du PS, Olivier Faure, a laissé entendre que son parti pourrait chercher à censurer le gouvernement de Sébastien Lecornu, à la lumière des débats qui sont en ce moment en cours à l’Assemblée nationale sur le projet de loi de finances. Quelques jours plus tôt, l’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, est entré à la prison de la Santé dans le cadre de l’application de l’exécution provisoire de la décision du tribunal correctionnel de Paris qui l’a condamné à cinq ans d’emprisonnement. En parallèle, le président américain Donald Trump a annoncé l’annulation de sa rencontre avec Vladimir Poutine en Hongrie, qui devrait plutôt être repoussée. En République d’Irlande, le peuple a élu sa nouvelle présidente : l’indépendante de gauche Catherine Connolly. Enfin, en Argentine, le parti du président Javier Milei récolte une victoire inattendue aux élections législatives de mi-mandat.
Le parti socialiste menace à nouveau de censure
Il avait permis au gouvernement Lecornu 2 de rester en vie lors du dernier vote de censure, mais c’est bien le Parti socialiste qui agite à nouveau la menace d’une censure si les compromis trouvés avec le Premier ministre venaient à ne pas être respectés. Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a déclaré sur le plateau de LCI dimanche 26 octobre que son parti attendait « la fin de la semaine » pour déterminer s’il optait ou non pour la censure alors que les débats sont en cours à l’Assemblée nationale autour du projet de loi de finances 2026.
Nicolas Sarkozy en prison
C’est désormais acté, l’ancien chef de l’État, Nicolas Sarkozy, est incarcéré à la prison de la Santé à Paris depuis mardi 21 octobre, comme l’indiquait Le Monde. Condamné par le tribunal correctionnel de Paris à cinq ans d’emprisonnement avec mandat de dépôt à effet différé assorti de l’exécution provisoire, l’ex-patron de la droite française avait précédemment interjeté appel de la décision après sa condamnation. Ses avocats ont par ailleurs demandé une remise en liberté, qui doit être traitée en cour d’appel au maximum dans les deux mois qui suivent, avec une probable sortie sous trois semaines à un mois si elle venait à être validée.
Donald Trump annule sa rencontre avec Vladimir Poutine
Le président américain Donald Trump, qui avait annoncé une rencontre avec son homologue russe, Vladimir Poutine, sous deux semaines après leur appel du 16 octobre dernier. Le sommet devait avoir lieu à Budapest, mais le locataire de la Maison Blanche s’est ravisé, estimant qu’il serait contre-productif d’ouvrir des discussions tant qu’un accord sur l’Ukraine n’était pas trouvé en amont, déclarant ne pas vouloir « perdre son temps », d’après Le Monde. D’après Kirill Dmitriev, envoyé spécial du Kremlin aux États-Unis, la rencontre en Hongrie ne devrait être que repoussée, et non pas purement et simplement annulée, a-t-il déclaré sur CNN.
L’Irlande élit sa troisième femme présidente
En République d’Irlande se tenait samedi l’élection présidentielle qui a vu une femme être élue pour la troisième fois de son histoire. L’indépendante de gauche, Catherine Connolly, pro-palestinienne, souhaitant le respect des droits de chacun et une réunification de l’Irlande, est ainsi devenue la 10e cheffe de l’État du pays en l’emportant avec plus de 63 % des voix, rapporte The Guardian. Malgré un rôle symbolique, celle qui est très appréciée de la jeunesse irlandaise entend bien être « la présidente de tous ».
Victoire pour Javier Milei en Argentine
Du côté de l’Amérique latine, le président argentin Javier Milei et son parti La Libertad Avanza ont remporté une victoire inattendue aux élections législatives de mi-mandat, dimanche 26 octobre, avec plus de 41 % des votes, relaie Le Monde. « Aujourd’hui, commence le chemin de la construction de la grande Argentine » a déclaré le dirigeant d’extrême droite. L’avance qu’il obtient sur ses adversaires péronistes, allant de la gauche au centre gauche, a finalement été bien plus confortable que ne le laissaient entrevoir les sondages.

