Au 15e siècle, avec les grandes épidémies de peste en Europe, la mort est omniprésente. On la tourne en dérision dans des « danses macabres » où des squelettes peints sur les murs viennent rappeler aux humains leur fragilité et leur finitude. Cet art macabre opère une véritable révolution dans le rapport à l’image. Il ouvre la voie à de nouvelles formes de création dans les domaines de la poésie et de la littérature, du théâtre ou du cinéma. On sera surpris de constater à quel point la fascination de la mort se retrouve aujourd’hui dans notre société à travers différentes formes d’expression ou phénomènes de mode. Ce qui interroge bien entendu notre rapport avec l’au-delà. Ce livre contient plus de cent-vingt illustrations en relation avec l’art macabre.
Cette mort qui nous fascine
Notre société a un problème avec la mort : surmédiatisée sur les écrans de télévision, de cinéma et dans nos jeux vidéo, elle est soigneusement écartée de l’espace public.