Pour les musulmans, la toilette funéraire est un devoir moral, à la fois envers le défunt aux yeux de la sunna (la tradition et les pratiques du prophète Mahomet); le fait d’y participer permettrait le pardon de 40 péchés. Cela fait vingt-huit ans que l’association forme des bénévoles – elles sont actuellement une demi-douzaine à pouvoir être sollicitées par les familles pour pratiquer ce rituel très codifié qui se déroule généralement à la morgue.
Samedi 5 mars, sept femmes originaires d’Algérie, de France, du Maroc, de Macédoine, de Somalie, de Tunisie et de Suisse participaient au cours qui se tenait dans les locaux de l’association œcuménique Espace Mouslima, à Fribourg.
L’instructrice, Alia, est Irakienne. « Qui parle arabe, ici? » demande-t-elle. La moitié des participantes […]