Richard Ferrand a été nommé par Emmanuel Macron, lundi 10 février, pour devenir président du Conseil constitutionnel. Mercredi 12 et jeudi 13 février, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau et le président du groupe La Droite républicaine à l’Assemblée nationale, Laurent Wauquiez, ont déclaré être candidats à la présidence du parti Les Républicains. L’ancien Premier ministre Jean Castex a été placé en garde à vue jeudi 13 février dans une enquête pour détournement de fonds publics avant d’être relâché. François Bayrou a rencontré, samedi 15 février, des victimes de l’établissement Notre-Dame-de-Bétharram et a promis des moyens supplémentaires. Enfin, le Premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, a annoncé la tenue d’un congrès en juin, mais aussi qu’il serait candidat à sa succession.
Trois nouvelles nominations au Conseil constitutionnel
Emmanuel Macron a proposé, lundi 10 février au soir, le nom de Richard Ferrand pour devenir président du Conseil constitutionnel, en remplacement de Laurent Fabius, dont le mandat prendra fin le 7 mars. Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher, présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, ont proposé les noms de Laurence Vichnievsky, ex-députée (MoDem) et Philippe Bas, sénateur, pour remplacer Corinne Luquiens et Michel Pinault. Les trois potentiels « Sages » vont être auditionnés le 19 février par les commissions des Lois de deux chambres du Parlement, avant d’être soumis à un vote, rappelle Le Nouvel Obs. Leur candidature pourra être recalée si les trois cinquièmes des commissionnaires s’y opposent.
Deux candidats à la présidence des Républicains
Bruno Retailleau a annoncé être candidat à la présidence du parti Les Républicains, mercredi 12 février. Dès le lendemain, Laurent Wauquiez, président du groupe La Droite républicaine à l’Assemblée nationale, a fait savoir, à son tour, qu’il était candidat, indique L’Express. « La France a besoin d’un ministre de l’Intérieur à temps plein », a-t-il lancé en direction de son rival. « Le parti a besoin de tout sauf d’une guerre de chefs », a-t-il ajouté.
Jean Castex placé en garde à vue
L’ancien Premier ministre Jean Castex a été placé en garde à vue, jeudi 13 février, dans une enquête pour détournement de fonds publics, avant d’être relâché. L’enquête avait été ouverte après un signalement d’Anticor, association mobilisée contre la corruption et pour l’éthique en politique, indique Le Monde. Jean Castex a été placé en garde à vue en tant que président de la communauté de communes de Conflent Canigo, dans les Pyrénées-Orientales, de 2015 à 2020. Comme lui, deux anciens vice-présidents et le directeur général des services ont été placés en garde à vue et ont été relâchés. Ils ont été interrogés sur une aide attribuée pour sauver une entreprise.
François Bayrou a rencontré des victimes de Bétharram
Samedi 15 février, le Premier ministre François Bayrou a rencontré à Pau neuf victimes de l’établissement Notre-Dame-de-Bétharram. Celles-ci ont pu témoigner des violences physiques et sexuelles subies durant leur scolarité dans l’établissement privé, rapporte Libération. Le Premier ministre est accusé par Mediapart d’avoir été au courant de violences et de ne pas avoir dénoncé l’établissement, dans lequel ont été scolarisés certains de ses enfants. François Bayrou a démenti ces accusations. Par ailleurs, il a indiqué qu’il allait mobiliser « des magistrats supplémentaires » dans cette affaire qui regroupe plus de 112 plaintes pour des faits s’étalant entre les années 1970 et les années 2000.
Un congrès du Parti socialiste en juin
Le Premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, a annoncé, dimanche 16 février, la tenue d’un congrès du PS en « juin ». Invité de l’émission Dimanche en politique, il a également indiqué qu’il serait « candidat à [sa] propre succession ». « Je souhaite qu’au premier semestre, nous puissions en terminer avec ce congrès et que nous puissions trancher la ligne », a expliqué l’homme politique qui souhaite « retrouver » les électrices et les électeurs de gauche. Olivier Faure a aussi appelé à « fédérer l’ensemble de la gauche pour espérer l’emporter [lors des municipales de] 2026 et [lors de la présidentielle de] 2027 ».