En effet, chaque année depuis 2015, il a été constaté par l’ONU qu’un grand fossé demeure entre les engagements et les actions mises en œuvre par les États et ce qui serait nécessaire pour atteindre les objectifs adoptés à Paris. Cela vaut pour les réductions d’émissions de gaz à effet de serre, mais aussi pour l’adaptation, la résilience ou le soutien financier et technologique aux plus vulnérables.

La France elle-même faillit à son ambition. Le Haut Conseil pour le climat constate dans son rapport 2020 : « les actions climatiques de la France ne sont pas à la hauteur des enjeux ni des objectifs qu’elle s’est donnés ». Comment comprendre, en particulier, qu’après avoir dépassé son premier budget carbone (2015-2018) de 61 millions de tonnes équivalent CO2, le pays hôte de la COP21 ait à nouveau manqué son objectif en 2019, réduisant ses émissions de 0,9 % au lieu des 1,5 % visés ?

Des signaux encourageants

La commission se réjouit toutefois des nouvelles récentes, qu’il s’agisse du retour prochain des États-Unis dans l’Accord de Paris, de l’engagement de la Chine vers la neutralité carbone en 2060 ou de la […]