Deux ans après l’obligation du port du masque dans les transports en commun dans l’Hexagone (mai 2020), la France a levé cette restriction. Depuis le lundi 16 mai, porter une protection faciale dans le métro, train ou bus n’est plus obligatoire. Mais il reste toutefois certaines règles à respecter et le masque ne peut pas être retiré partout, note Le Monde.
Si dans les lieux publics, il est possible d’entrer et de circuler sans le masque, ce dernier demeure obligatoire dans quelques endroits afin de protéger les personnes fragiles. D’après le ministère de la Santé, cité par Le Monde, les établissements de santé tels que les hôpitaux, les cliniques, les établissements médico-sociaux comme les Ehpad, ainsi que les pharmacies, les cabinets médicaux et les laboratoires de biologie médicale, sont concernés. Et ce pour les soignants comme pour les patients et les visiteurs. Par ailleurs, le pass sanitaire est toujours requis pour les personnes qui accompagnent les patients ou qui leur rendent visite (sauf dans les établissements qui accueillent des enfants notamment).
Réglementation variable en avion ou en train
S’agissant des transports aériens, la réglementation est variable, note Le Monde. Depuis lundi 16 mai également, les masques ne sont plus obligatoires dans les aéroports et à bord des avions de l’Union européenne. Mais l’Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA) précise que les règles varient en fonction des compagnies aériennes.
Ces dernières peuvent continuer à exiger le port du masque à bord des avions si “le pays de départ ou d’arrivée exige le port de masques dans les transports publics.” Idem pour les trains. Certes, le masque n’est plus obligatoire dans les trains de la SNCF. Reste que les voyageurs qui partent à l’étranger en transport ferroviaire doivent se tenir au courant des conditions d’entrée dans certains pays. En Espagne, en Belgique ou en Italie, le masque reste obligatoire dans le train.
Le masque est toujours recommandé
Il faut tout de même préciser que le masque reste, d’après le gouvernement, “fortement recommandé dans les heures de forte affluence”. En règle générale, dans tous les lieux où il y a de la promiscuité ou qui ne sont pas bien ventilés, il est préférable de garder le masque.
Pour Robert Sebbag, infectiologue à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, cité par France Inter, “c’est encore trop tôt”. “Vous allez avoir deux types de personne. Ceux avec un masque, ceux sans masque. Ils vont se regarder en chien de faïence. Le virus circule toujours, l’épidémie est certainement moindre, mais elle existe toujours.”