Le rover Perseverance a surpris les chercheurs en découvrant, dans le cratère Jezero sur la planète mars, des roches sédimentaires qui pourraient conserver des empreintes d’une vie passée. À des milliers de kilomètres de là, l’histoire tragique d’Eric Singer, disparu depuis 1973, a trouvé un dénouement grâce à la science et à la persévérance de ses proches. Enfin, le 12 septembre 1682, un arrêt du parlement de Bordeaux ordonnait la destruction du temple protestant de Bergerac (Dordogne), un symbole fort de la foi réformée.
Des indices de vie ancienne sur Mars
Dans la formation Bright Angel, au bord du cratère Jezero, le rover Perseverance a analysé des « mudstones« , un certain type de roches sédimentaires, contenant du carbone organique et des minéraux comme le phosphate et le sulfure de fer. Selon les chercheurs, ces associations pourraient résulter de réactions chimiques comparables à celles observées sur Terre, parfois liées à l’activité microbienne. Sans trop s’avancer, l’étude publiée dans la revue Nature considère ces roches comme des « biosignatures potentielles« . Les échantillons collectés seront rapportés sur Terre dans la prochaine décennie, afin de lever le voile sur leur origine et peut-être sur l’existence passée d’une vie extraterrestre sur la planète rouge.
L’énigme d’Eric Singer enfin résolue
En 1973, le jeune Américain de 22 ans, Eric Singer, quitte son Ohio natal pour échapper à la guerre du Vietnam. Il disparaît sans laisser de trace, sa famille restant sans réponse malgré des décennies de recherches. Ses restes avaient en réalité été découverts dès 1980 dans le parc provincial Algonquin, au Canada, mais n’avaient jamais été identifiés, rapporte le New York Times. Grâce aux progrès de la génétique et à l’aide du « DNA Doe Project« , une correspondance ADN a permis de confirmer son identité en 2025. Ses sœurs, Ruth et Karen, ont enfin pu faire leur deuil en visitant le lieu où il avait été retrouvé, refermant une blessure ouverte depuis plus de cinquante ans.
Le temple protestant de Bergerac détruit en 1682
Le 12 septembre 1682, le parlement de Bordeaux ordonne la destruction du temple protestant de Bergerac, dans le contexte des pressions croissantes exercées par Louis XIV contre la « Religion Prétendue Réformée« , peut-on lire sur le site du Musée protestant. L’édifice, construit après l’édit de Nantes (1598), symbolisait la vitalité de la communauté protestante locale. Sa démolition, achevée l’année suivante, annonce les mesures encore plus radicales qui mèneront à la révocation de l’édit en 1685.