«Il n’y a pas de planète B» «Je ferai mes devoirs quand vous ferez les vôtres.»

C’est devenu une routine: chaque mois, en Europe, les grèves pour le climat réunissent des dizaines de milliers d’étudiants et d’écoliers européens chaque mois. Ils ont été rejoints par d’autres citoyens. En Suisse, ils étaient 50 000 selon Keystone ATS-66 000 selon les organisateurs à battre le pavé le 16 mars dernier et un million au niveau mondial. Aucun parti ou organisation ne les fédère. Leur modèle? La jeune militante suédoise, Greta Thunberg, nominée au prix Nobel de la paix pour 2019. Ce qu’ils demandent? Des actes politiques bien plus radicaux que le seul accord de Paris pour stopper le réchauffement climatique. Certains vont jusqu’à attaquer les Etats en justice pour leur inaction.

Exhortation, contestation… ce mouvement en croissance révèle un désaccord net entre gouvernants et populations – qui ne sont pas toujours électeurs, puisque ces grèves sont conduites en partie par des jeunes qui n’ont pas […]