Dans la soirée du dimanche 20 octobre, Bercy a annoncé « un accord tripartite » entre l’État, Sanofi et le fonds d’investissement américain CD&R pour lui céder 50 % d’Opella, sa filiale qui abrite une centaine de marques de produits sans ordonnance dans le monde, dont le Doliprane. Le même jour, l’ouragan Oscar a touché terre dans l’est de Cuba, confrontée depuis trois jours à une panne électrique géante. Dimanche, encore, Véronique Louwagie, députée Droite républicaine de l’Orne, et vice-présidente de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, a estimé qu’« il est fort probable, même indéniable, que le mécanisme d’adoption du budget passera par un 49.3″. Quant à Charles III, en visite d’État en Australie, il s’est rendu dans une église anglicane à Sydney où il a été accueilli par des manifestants australiens anti-monarchie. Samedi, Simon Fieschi, webmaster du journal Charlie Hebdo qui avait été grièvement blessé pendant l’attaque, est mort.
Doliprane
Antoine Armand, le ministre de l’Économie et des Finances, a écrit sur X, dimanche soir : « Nous avons obtenu les garanties du maintien et du développement d’Opella en France ». Dans la soirée, Bercy a précisé qu’« un accord tripartite » avait été trouvé entre l’État, Sanofi et le fonds d’investissement américain CD&R pour lui céder 50 % d’Opella, sa filiale qui abrite une centaine de marques de produits sans ordonnance dans le monde, dont le Doliprane. Selon le ministre, les exigences du gouvernement « sur l’emploi, la production et l’investissement seront respectées ». Pour y veiller, « l’État, via BpiFrance, sera actionnaire », rapporte franceinfo.
Panne d’électricité géante
L’ouragan Oscar a touché terre dimanche 20 octobre sur la côte cubaine dans la province de Guantanamo, à la pointe extrême-orientale de l’île. Des vents approchant les 130 km/h ont été enregistrés, selon le Centre américain des ouragans (NHC). Oscar frappe Cuba, en pleine crise énergétique, qui se prépare à passer une troisième nuit sans courant en raison d’une panne survenue vendredi dernier dans la principale centrale thermoélectrique située dans l’ouest du pays, qui a entraîné l’arrêt complet du réseau, rappelle RTL.
Budget de la France
Pour Véronique Louwagie, députée Droite républicaine de l’Orne, et vice-présidente de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, « il est fort probable, même indéniable, que le mécanisme d’adoption du budget passera par un 49.3 ». Les députés doivent examiner le projet de loi qui concerne le volet « recettes » du budget à partir de lundi, sur la base du texte originel du gouvernement, rappelle franceinfo. L’élue a toutefois demandé au gouvernement de « laisser le débat s’installer », car « c’est le moment où les députés, qui ont chacun des convictions et qui représentent un territoire, poussent leurs propositions ».
Charles III en Australie
En visite d’État en Australie, Charles III s’est rendu dans une église anglicane à Sydney, dimanche. Là, il a été accueilli par des manifestants australiens anti-monarchie appelant à « décoloniser » le pays, indique BFMTV. Le rassemblement s’est formé pendant que le souverain britannique et son épouse Camilla assistaient au culte dans l’église Saint Thomas. À leur sortie, les manifestants ont brandi des pancartes demandant de « décoloniser » l’Australie et accusant le roi Charles III de diriger un « empire construit grâce à un génocide ».
Mort de Simon Fieschi
L’ancien webmaster de Charlie Hebdo, grièvement blessé dans l’attentat du 7 janvier 2015, est mort jeudi 17 octobre. Simon Fieschi se qualifiait lui-même de « survivant ». Grièvement blessé lors de l’attentat du 7 janvier 2015, le corps sans vie de Simon Fieschi a été retrouvé jeudi 17 octobre, relate Libération. Depuis l’annonce de cette disparition samedi, par son avocate et le parquet de Paris, les hommages se succèdent, à commencer par l’équipe de Charlie Hebdo. « Il avait passé neuf mois à l’hôpital où on lui avait annoncé qu’il ne pourrait plus jamais remarcher. C’était mal connaître Simon. Drôle, vif, inlassable défenseur de la liberté, il refusait de laisser gagner ceux qui avaient voulu l’anéantir », ont témoigné sur X les membres de la rédaction de l’hebdomadaire, « dévastés par la mort de [leur] ami ».