Une rentrée en octobre 2022. C’est ce qui est prévu pour l’ouverture à La Défense, près de Paris, du “Metaverse College”, une école dédiée au métavers (plateforme numérique où l’on peut mener une vie entre le réel et le virtuel), indique Libération. “Le Metaverse College sera un établissement d’enseignement supérieur dédié à l’apprentissage des métiers du métavers, soit ces mondes virtuels qui feront partie intégrante du web de demain”, précise auprès du quotidien Ridouan Abagri, initiateur du projet et actuel PDG du Digital College.
L’admission se fait sur dossier et après un entretien. Formations en intelligence artificielle (IA), en jeux vidéo, cours sur le “métapatrimoine”, NFT (titre de propriété d’un bien digital), blockchain, design d’applications en réalité virtuelle ou augmentée et codage : voici en résumé le programme des futurs étudiants de cet établissement. “Dès lors que Meta [nouveau nom de l’entreprise Facebook, ndlr] a commencé à investir dans le métavers, il m’a semblé important que la France puisse se positionner comme pionnière dans la formation des métiers liés à ces mondes virtuels”, précise Ridouan Abagri.
Futurs formateurs
Alors qu’un cabinet américain estime que, d’ici 2026, 25% des gens passeront au moins une heure par jour dans le métavers à travers diverses activités (loisir, éducation, shopping, travail), près de 10.000 personnes en Europe pourraient être embauchées chez Meta, avait annoncé Mark Zuckerberg il y a quelques mois. Marché émergent oblige, “il faut pouvoir former les futurs ingénieurs”, ajoute le futur directeur du “Metaverse College”. La formation pourra durer de un à cinq ans et les frais de scolarité iront de 6.500 à 8.500 euros l’année, écrit Libération. En “cas de spécialisations intensives qui demandent plus de ressources”, ces frais pourront grimper jusqu’à 10.000 euros par an.
En attendant, Ridouan Abagri et son équipe prospectent pour recruter les futurs formateurs. D’après Libération, ils sont en discussion avec des entreprises, comme Carrefour, la société de télécommunications chinoises Huawei, le cabinet d’experts Maestria Blockchain ou la start-up Ipocamp.