Effondrements et menaces d’effondrement, guerres et rumeurs de guerre… nos horizons sont voilés par des nuages épais. Les enjeux écologiques sont complexes, mais les rapports successifs du GIEC – Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat – et de IPBES – plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques – laissent peu de doute : les temps à venir seront tumultueux. Dans ces jours de détresse, la diaconie chrétienne deviendra plus essentielle que jamais.

Mais y aura-t-il un après ? Le chaos et la destruction écologique seront-ils sans fin et sans issue ? Si, à l’échelle d’une vie humaine, nous ne verrons certainement pas le bout des changements en cours, l’imagination chrétienne nous permet-elle néanmoins d’envisager « un avenir de paix et non de malheur » (Jérémie 29.11) pour les générations futures ?

Enfants de la promesse

Oui, nous pouvons espérer, parce que nous sommes enfants de la promesse. Malgré l’amplitude ahurissante de l’avarice et de l’inconséquence des hommes, Dieu n’a pas abandonné sa création. Il a promis de réconcilier toutes choses sous l’autorité du Christ, son Fils. Et ce qu’Il a promis, Il le fera.

Semer, cultiver, prendre soin, restaurer des écosystèmes abîmés dans un monde qui devient radicalement imprévisible ; tout cela n’a de sens que grâce à Jésus-Christ et son œuvre à la croix. Nous ne savons pas comment Il va faire toutes choses nouvelles, mais la restauration et la guérison qu’Il a apportées pendant son ministère terrestre nous offrent des indices, des petits signes d’amour et des promesses pour l’avenir. Même dans un contexte de dérèglement climatique, d’effondrement de la biodiversité, d’épuisement des ressources, Dieu est présent et agit. Ses promesses sont le pain quotidien qui nous donne la force d’avancer. Dieu nous a rachetés, pardonné, et nous a accordé sa grâce en abondance, en toute sagesse et intelligence. « Il nous a fait connaître le mystère de sa volonté, conformément au projet bienveillant qu’Il avait formé en Christ pour le mettre à exécution lorsque le moment serait vraiment venu, à savoir de tout réunir sous l’autorité du Messie, aussi bien ce qui est dans le ciel que ce qui est sur la terre. » (Éphésiens 1.7-10)