La fin de la COP26 et la naissance du “Pacte de Glasgow” , critiqué par les associations de défense de l’environnement, ont marqué l’actualité de ce week-end. Samedi, à Calais, des centaines de personnes ont défilé en soutien aux migrants. À Paris et à Saint-Denis, au même moment, des hommages ont été rendus par les autorités, six ans après les attentats du 13-Novembre. Dimanche, l’Autriche a annoncé que sa population non-vaccinée serait confinée dès ce lundi 15 novembre, jour également où les ministres des Affaires étrangères de l’UE se réunissent pour annoncer de nouvelles sanctions contre la Biélorussie.
Fin de la COP26
Après deux semaines de négociations, la COP26 s’est achevée samedi 13 novembre, à Glasgow, en Écosse (Royaume-Uni). Les 196 pays participants ont trouvé un accord pour accélérer la lutte contre le réchauffement de la planète. Ainsi, le “Pacte de Glasgow” est né. Mais celui-ci n’est pas jugé à la hauteur de l’urgence par les associations de défense de l’environnement, relate franceinfo. Les ONG dénoncent notamment des contraintes insuffisantes pour limiter la hausse de température à 1,5°C et un engagement revu à la baisse sur le charbon. Elles déplorent également qu’il n’y ait aucune garantie sur l’aide aux pays pauvres. “La catastrophe climatique frappe toujours à la porte”, a même averti le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, relevant les faiblesses de ce “pacte de Glasgow” et déclarant que la “volonté politique” a manqué pour surmonter les “contradictions” entre pays.
Commémoration du 13-Novembre
Six ans après les attaques terroristes du 13-Novembre, plusieurs hommages ont été rendus samedi à Paris et à Saint-Denis par les autorités françaises, écrit Le Parisien. Des hommages qui ont eu lieu par ailleurs en plein milieu d’un procès historique. Accompagné notamment d’Anne Hidalgo, la maire de la capitale, le Premier ministre Jean Castex s’est d’abord rendu devant le Stade de France, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), avant de prendre la direction des terrasses de cafés et du Bataclan à Paris, où les terroristes avaient effroyablement tué 130 personnes et fait plus de 250 blessés en 2015. De passage dans l’Hexagone, la vice-présidente des États-Unis Kamala Harris a aussi déposé un bouquet de fleurs blanches en face de la terrasse du bar Le Carillon.
À Calais, une manifestation en soutien aux migrants
“Aucun humain n’est illégal”, “les frontières tuent” ou encore “migrants, exilés, régularisez”, pouvait-on lire sur les banderoles des manifestants. Samedi 13 novembre, des centaines de personnes ont défilé à Calais en soutien aux migrants et aux deux militants associatifs, Anaïs Vogel et Ludovic Holbein, qui ont entamé une grève de la faim le 11 octobre dernier pour notamment réclamer un moratoire sur les démantèlements de campements. Comme le souligne L’Express, malgré l’envoi d’un médiateur par le gouvernement, le patron de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii) Didier Leschi, “rien n’a changé” à Calais, a déploré Ludovic Holbein. “Les expulsions et mauvais traitements se poursuivent”. Pendant ce temps, huit migrants ont été retrouvés morts entre samedi et dimanche, leur embarcation étant à la dérive au large de l’île de Grande Canarie depuis plus d’une semaine, rapporte Le Monde.
Migrants : l’UE prépare des sanctions contre Minsk
La tension entre la Biélorussie et l’UE n’a de cesse de s’accroître, indique 20 Minutes. Depuis plusieurs jours, des milliers de migrants se massent à la frontière entre l’UE et la Biélorussie. Les pays européens accusent le régime biélorusse d’être à l’origine de l’afflux de réfugiés et de les avoir conduits à la frontière pour faire pression sur l’Europe. Ce lundi 15 novembre, les ministres des Affaires étrangères de l’UE doivent donc se réunir pour annoncer de nouvelles sanctions contre Minsk. Des sanctions contre “tous ceux qui participent au trafic de migrants vers la Biélorussie”, y compris les compagnies aériennes, les agences de voyages et les fonctionnaires, a déclaré Josep Borrell, le chef de la diplomatie de l’UE. Les organisations humanitaires estiment qu’au moins 10 migrants sont morts, alors que les températures chutent souvent sous la barre du zéro degré.
L’Autriche confine sa population non-vaccinée
C’est une première en Europe. Dimanche 14 novembre, le chancelier autrichien a annoncé l’entrée en vigueur d’un confinement pour les personnes non vaccinées ou non guéries du Covid-19. Soit 35% de la population en Autriche. Cette mesure qui doit s’appliquer dès ce lundi 15 novembre. Objectif : faire face à la recrudescence de cas de Covid-19. “La situation est grave (…). Nous ne prenons pas cette mesure le coeur léger mais malheureusement elle est nécessaire”, a déclaré Alexander Schallenberg. Celles et ceux qui ne respectent pas cette nouvelle mesure risquent une amende de 500 euros, précise franceinfo. Dans la soirée de dimanche, lors du deuxième débat entre les candidats Les Républicains, Xavier Bertrand et de Valérie Pécresse n’ont pas exclu de recourir à une telle mesure si la situation sanitaire le nécessite, note BFMTV.