François Bayrou a annoncé qu’il soumettra la responsabilité de son gouvernement à un vote de confiance le 8 septembre 2025 à l’Assemblée nationale, présentant un plan d’économies de 44 milliards d’Euros pour réduire le déficit public, estimant que la France est « au bord du surendettement ». Dans ce contexte politique tendu, un sondage Elabe place le Rassemblement national en tête des intentions de vote pour de potentielles législatives, avec 31 %, tandis que le bloc central Ensemble ne recueillerait que 14 % et la gauche unie 23,5 %. Parallèlement, Éric Ciotti a officialisé sa candidature à la mairie de Nice pour les municipales de 2026, se positionnant contre Christian Estrosi. Renaissance a choisi de ne pas présenter de candidat face à Michel Barnier lors de la législative partielle à Paris. Enfin, le Parti socialiste a confirmé qu’il ne votera pas la confiance au gouvernement et se dit prêt à gouverner en négociant texte par texte, refusant l’usage du 49.3.
François Bayrou va solliciter un vote de confiance
François Bayrou a annoncé qu’il mettra en jeu la responsabilité de son gouvernement à l’occasion d’un vote de confiance, prévu lors d’une session extraordinaire convoquée le 8 septembre 2025 devant l’Assemblée nationale. Les députés seront alors appelés à valider sa déclaration de politique générale, qui s’articule autour d’un plan d’économies de 44 milliards d’Euros visant à réduire le déficit public. « Notre pays est en danger parce que nous sommes au bord du surendettement », a souligné le Premier ministre lors de son intervention, lundi 25 août.
Le RN fait la course en tête dans les intentions de vote en cas de dissolution
Selon un sondage Elabe pour BFMTV et La Tribune Dimanche, le Rassemblement national, allié au parti d’Éric Ciotti, arriverait largement en tête au premier tour des prochaines législatives avec 31 % des voix, profitant d’un possible affaiblissement du « front républicain ». Reconquête recueillerait 5 %, tandis que la gauche, si elle se présentait unie, atteindrait 23,5 % (16,5 % en cas de division), Les Insoumis étant à 10 %. Le bloc central Ensemble (Renaissance, MoDem, Horizons) serait le principal perdant avec seulement 14 %, et Les Républicains atteindraient 10,5 %.
Éric Ciotti officialise sa candidature à Nice en vue des Municipales 2026
Invité mercredi 27 août au JT de 13 h sur TF1, Éric Ciotti a officialisé sa candidature à la mairie de Nice. « C’est avec beaucoup d’émotion que je veux faire part aux Niçois de ma candidature pour devenir maire de Nice, pour rassembler, pour réunir et donner une nouvelle perspective à cette ville qui souffre », a déclaré le député de la première circonscription des Alpes-Maritimes. Il se lancera ainsi contre Christian Estrosi, son adversaire historique, qu’il accuse de « mauvaise gestion » après quarante ans au Conseil municipal. « Je souhaite offrir une nouvelle espérance aux Niçois », a ajouté Éric Ciotti. Le scrutin est prévu les 15 et 22 mars prochains.
Législative partielle à Paris : pas de candidat Renaissance face à Michel Barnier
Le parti Renaissance a annoncé vendredi 29 août et relayé par Le Figaro qu’il ne présenterait pas de candidat à la législative partielle dans la IIe circonscription de Paris, souhaitant « éviter d’ajouter de la confusion dans une situation politique nationale inédite ». « Suite à la candidature de l’ancien Premier ministre Michel Barnier, la commission nationale d’investiture a décidé de ne pas investir de candidat », précise le communiqué du parti du député sortant Jean Laussucq, dont l’élection avait été invalidée par le Conseil constitutionnel le 11 juillet pour des irrégularités dans ses comptes de campagne. Cette décision fait suite à l’accord conclu à droite, après que la ministre de la Culture Rachida Dati a accepté de retirer sa candidature à cette élection partielle tout en restant officiellement investie par Les Républicains pour la mairie de Paris.
Le PS ne votera pas la confiance au gouvernement
À une semaine du vote de confiance à l’Assemblée nationale, qui pourrait entraîner la chute du gouvernement, le Parti socialiste reste ferme. « La décision est irrévocable, nous ne voterons pas la confiance », a déclaré Olivier Faure, premier secrétaire du PS, ce dimanche sur BFMTV. Vendredi, il avait affirmé que son parti était « volontaire » pour prendre la relève de François Bayrou, en promettant de gouverner en négociant texte par texte, sans recourir au 49.3. « Nous renoncerons au 49.3 pour permettre un vrai dialogue », a-t-il insisté.
