Le message « Christ est mort pour nos péchés », visible depuis l’autoroute A7 à l’entrée de Marseille, a été vandalisé dans les premiers jours d’octobre. Le mot « Christ » a été remplacé par « Gaza », transformant ainsi la phrase, fresque figurant sur l’un des murs extérieurs d’une église évangélique arménienne, en une interpellation géopolitique.

Cette inscription monumentale, peinte en grandes lettres blanches sur fond bleu, fait partie du paysage marseillais depuis près de 70 ans. Considérée comme faisant partie intégrante du patrimoine de la cité phocéenne, elle est bien connue des locaux et chère au cœur des habitants de Saint-Antoine, quartier où se situe l’église construite dans les années 1930. « Cela a certainement été fait dans le week-end [du 4 au 5 octobre]. Bien sûr, ça ne laisse pas indifférent, mais ça ne m’ébranle pas, ni ne m’émeut plus que ça », a confié Jean-Louis Kérimian, ancien de l’Église, à La Provence. Quelques jours après, elle a tout simplement été refaite. Ce n’est en effet pas la première fois qu’elle est détériorée d’une manière ou d’une […]