Après un ultimatum fixé au nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu et des premières discussions infructueuses, l’intersyndicale appelle à la mobilisation ce jeudi. À Paris, 5000 membres des forces de l’ordre seront sur le terrain. Mais l’ampleur de la mobilisation sera-t-elle comparable à celle des 10 et 18 septembre ?
Les transports ferroviaires
Le réseau SNCF devrait être relativement épargné. La circulation sera perturbée seulement sur quelques lignes Intercités, notamment sur les axes Lyon-Nantes, Bordeaux-Nantes et Marseille-Bordeaux. Même son de cloche côté RATP, le groupe assure qu’il n’y aura “aucun impact notable sur l’ensemble du réseau”. Seuls le RER D et E ainsi que les Transiliens L, N, R et U devrait connaître des perturbations
L’aérien
Le secteur aérien pourrait aussi connaître quelques légères perturbations, mais là encore, aucun impact notable, hormis à l’aéroport de Beauvais où 30 % des vols seront annulés. Les autres aéroports pourraient connaître seulement quelques retards. La Direction générale de l’aviation civile conseille aux passagers de se renseigner auprès de leur compagnie aérienne pour connaître l’état de leur vol.
La fonction publique
Au sein de l’éducation nationale, le premier syndicat des professeurs des écoles, la FSU – SNUip, n’anticipe que 10% de grévistes selon Le Parisien, contre plus de 17% le 18 septembre.
Le secteur de la santé sera lui aussi moins mobilisé que lors des deux précédentes journées de grève. Les pharmaciens, notamment, ne se mobiliseront pas cette fois-ci. Dans le secteur hospitalier, un préavis de grève a été déposé, mais les urgences et services vitaux fonctionneront grâce aux réquisitions. Le 18 septembre, le taux de grévistes avait atteint 7,6 % dans les hôpitaux publics.
Cette nouvelle journée devrait donc à nouveau voir plusieurs dizaines de milliers de personnes descendre dans les rues aux quatre coins de l’Hexagone, mais tout laisse à penser que la mobilisation et l’impact de la grève seront moins importants que le 18 septembre.