Dans le cadre du projet de loi de finances (PLF), des députés ont augmenté, mercredi 8 novembre, le nombre d’automobilistes qui pourront recevoir un chèque de 100 euros pour faire face à la hausse des prix des carburants. Le même jour, Emmanuel Macron aurait convoqué des ministres pour avancer sur le projet de loi sur la fin de vie. Le lendemain, l’Allemagne a commémoré le 85e anniversaire du pogrom nazi de la nuit de Cristal, dans un contexte de résurgence d’actes antisémites depuis la guerre entre Israël et le Hamas. Vendredi 10 novembre, Élisabeth Borne a annoncé le déblocage d’une enveloppe de 230 millions d’euros pour aider les départements en matière de protection de l’enfance et d’aide à l’autonomie, notamment. Enfin, après avoir participé à la marche civique contre l’antisémitisme, qui a réuni quelque 182 000 participants partout en France, Édouard Philippe, ex-Premier ministre, a déclaré qu’il prenait “tout le monde” pour lutter contre la haine des juifs.
Indemnité carburant
Le vote d’un amendement porté par le groupe Liot (Libertés, indépendants, outre-mer et territoires) et des députés Horizons va permettre d’élargir l’indemnité carburant travail aux ménages du sixième décile de revenus. Ainsi, en 2024, l’indemnité carburant de 100 euros va être élargie à 1,6 million de bénéficiaires supplémentaires, chiffre Capital. La prime carburant travailleur devrait être mise en place à partir de janvier 2024, après la promulgation de la loi de finances pour 2024.
Fin de vie
En avril dernier, la Convention citoyenne sur la fin de vie remettait son rapport au président de la République. Ce dernier s’était alors engagé à vite mettre en œuvre une réforme. Si le sujet est sensible, Emmanuel Macron est prêt à avancer. Selon Le Parisien, il a convié plusieurs de ses ministres à l’Élysée, mardi 14 novembre, pour faire progresser le dossier. La Première ministre, Élisabeth Borne, le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, la ministre déléguée chargée de l’Organisation territoriale et des Professions de santé, Agnès Firmin Le Bodo ainsi que la ministre des Solidarités et des Familles, Aurore Bergé sont concernés. La réunion vise, notamment, à avancer sur le calendrier du texte.
Commémoration de la nuit de Cristal
L’Allemagne commémorait le 85e anniversaire du pogrom nazi de la nuit de Cristal, mercredi 9 novembre, dans un contexte de résurgence d’actes antisémites depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas. Lors de la cérémonie, le chancelier Olaf Scholz a promis de “ne plus jamais” tolérer l’antisémitisme, relate Nice-Matin. Et d’ajouter : “C’est une promesse que nous devons tenir maintenant (…) et sur laquelle repose l’Allemagne démocratique.” La cérémonie a eu lieu dans la synagogue Beth Zion de Berlin, qui avait été dévastée et vandalisée par les nazis dans la nuit du 9 au 10 novembre 1938, comme de nombreux autres lieux de culte, commerces et foyers juifs.
230 millions d’euros d’aide pour les départements
La Première ministre était à Strasbourg, où elle a assisté au congrès des départements, vendredi 10 novembre. Elle a profité de l’occasion pour annoncer une nouvelle enveloppe d’aides pour les “échelons indispensables” de l’action publique que sont, notamment, les dépenses de protection de l’enfance et d’aide à l’autonomie. L’enveloppe sera de 230 millions d’euros, chiffre Ouest France.
Édouard Philippe ne fait “pas le tri des bonnes volontés”
Invité sur le plateau de BFMTV après avoir participé à la marche civique contre l’antisémitisme, qui a rassemblé 182 000 participants partout en France, l’ancien Premier ministre a affirmé qu’il ne faisait “pas le tri des bonnes volontés qui veulent lutter contre l’antisémitisme”. La présence de représentants du RN dans les marches organisées dans plusieurs villes a suscité une polémique au sein de la gauche et de la majorité. “Lorsqu’il s’agit de dire quelle nation nous voulons être, lorsqu’il s’agit de dire que nous voulons combattre l’antisémitisme, moi, je prends tout le monde”, a-t-il expliqué non sans rappeler qu’il reste un adversaire du parti de Marine Le Pen.