L’association Cop1 lutte contre la précarité étudiante. Mardi 12 septembre, elle a publié une enquête préoccupante. Commandée à l’Ifop, celle-ci précise que 46 % des étudiants sondés ont déjà sauté un repas. Et la moitié d’entre eux ont déjà renoncé à acheter certains aliments trop chers pour leur petit budget. Selon franceinfo, c’est deux fois plus que pour l’ensemble de la population française. Alors que les prix continuent de grimper, les étudiants recourent à différentes stratégies pour faire réduire leurs factures. Ils commencent par se tourner vers les supermarchés hard discount et privilégient les produits les moins onéreux.
Lorsqu’ils sont contraints de faire des choix, plus de la moitié des étudiants disent renoncer à des sorties, à des loisirs ou à l’achat de vêtements. Ils sont également 43 % à se serrer la ceinture en matière d’hygiène ou de produits cosmétiques. De manière plus ciblée, 40 % des étudiantes déclarent ne pas toujours disposer d’assez de protections périodiques, et ce, en dépit des distributions gratuites organisées par les universités.
50 euros pour finir le mois
Les budgets de nombreux étudiants sont très serrés. Un quart des sondés n’a plus que 50 euros une fois le loyer et les charges de son logement payés. Dans 29 % des cas, les participants à l’enquête n’arrivent pas à payer leurs charges dans les délais impartis. Enfin, face à la flambée des prix du gaz et de l’électricité, près de quatre jeunes sur dix ont fait une croix sur le chauffage.