La justice restaurative (appelée aussi « restauratrice » ou « réparatrice ») consiste à faire dialoguer, avec l’aide d’un médiateur neutre et formé, une victime et l’auteur d’une infraction ou toute personne concernée. Elle offre un espace confidentiel, sécurisé et volontaire, de parole et d’échanges sur les ressentis, les émotions, les attentes de toutes les personnes concernées par l’infraction et ses répercussions.

L’infraction pénale a toujours eu un retentissement social et depuis la nuit des temps, les sociétés humaines ont cherché des réponses adaptées et utiles pour réduire ses effets, à la fois sur les victimes et dans la société.

D’anciennes pratiques régulatrices ont été documentées en Afrique et en Océanie. La conceptualisation de la justice restaurative apparaît vers les années 1970 aux États-Unis, puis au Canada, en Belgique. Elle est le fruit d’un travail mené par deux universitaires américains, de culture mennonite, Howard ZEHR et Lode Walgrave.

Une place particulière

Progressivement la notion de justice restaurative va […]