L’impact de la pandémie pour les ados est aujourd’hui mesuré et il s’avère massif.

L’arrivée de la pandémie? «C’était presque un soulagement, des sortes de vacances! On n’allait pas au gymnase, les profs étaient pris au dépourvu. On était chez nous, libres de faire ce qu’on voulait», se souvient Noémi, gymnasienne vaudoise de 16 ans. L’été? «C’était l’éclate, la fête, on pensait que c’était fini pour tout le monde.» Puis les nouvelles restrictions, «en novembre, ça a commencé à devenir difficile». Et là? «C’est la descente aux enfers», avoue-t-elle tout de go. La plupart des jeunes vivent comme une pression «cette incertitude constante de se dire ‹à quand notre tour d’être reconfinés?› […] On n’est jamais sûrs de ce qui va se passer. Or on est à un âge où l’on a besoin d’avenir, de plans, de projets. Et là, tout est complètement mort», constate Noémi.

« À notre âge, on a besoin de projets, et là, tout est complètement mort. »

La souffrance psychique des ados et des jeunes due à la pandémie est aujourd’hui clairement constatée. Les tentatives de suicide tout comme les hospitalisations en pédopsychiatrie ont augmenté, constatent  […]