Une chasse au trésor ouverte à tous a démarré mercredi 19 avril, en Normandie. Le vainqueur sera le participant qui trouvera un marque-page d’inspiration médiévale en or, diamants et grenat. Le futur roi Charles III, lui, a déjà reçu un cadeau précieux en vue de son couronnement : des fragments de la croix du Christ. Certains d’entre vous le savent sans doute : le 18 avril est une date particulière pour la communauté protestante d’Alsace-Lorraine.
Un trésor en Normandie
La chasse au trésor « Le signet d’Albéric » a débuté il y a deux jours, mais elle devrait durer plusieurs mois. Elle met en jeu un vrai trésor : un marque-page d’inspiration médiévale en or, diamants, et grenat d’une valeur de 2 500 euros, précise France Bleue. Il a été spécialement conçu par une bijoutière-joaillière. Pour découvrir la contremarque qui permettra de le remporter, il n’est pas nécessaire de venir en Normandie. Il est tout à fait possible de résoudre les 11 énigmes à distance. C’est Benjamin Reynes, un doctorant en littérature médiévale à l’université Paris Cité qui est derrière cette chasse au trésor. C’est la deuxième fois qu’il en organise une. La première était réservée à ses étudiants de deuxième année de licence, contrairement à celle-ci qui est ouverte à tous.
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Le cadeau du pape à Charles III
Charles III sera couronné le 6 mai. Le pape François lui a d’ores et déjà offert un cadeau. BFM TV explique qu’il s’agit de deux éclats de la croix du Christ. Les deux reliques, de 5 mm et 10 mm de long, occuperont une place de choix lors de la cérémonie. Le roi souhaite que ces éclats de bois soient placés sur une nouvelle croix commandée à l’Église du pays de Galles, une Église anglicane. Celle-ci ouvrira la procession du couronnement. Une manière de rappeler l’“affection” du nouveau roi pour le Pays de Galles, dont il a été le prince.
La création de l’Uepal
Le 18 avril 2006, un décret annonçait la création de l’Union des Églises protestantes d’Alsace et de Lorraine (Uepal). Née d’un processus de rapprochement des Églises luthérienne et réformée d’Alsace et de Moselle, l’union a préservé les paroisses, leur organisation propre et leur régime concordataire, rappelle le site Musée protestant. Ce régime spécifique à l’Alsace-Moselle reconnaît et organise les cultes catholique, luthérien, réformé et israélite. Il permet également à l’État de salarier les ministres de ces cultes. Entré en vigueur en 1802, il est fondé sur le concordat signé en 1801 entre Napoléon Bonaparte et Pie VII, ainsi que sur des lois allemandes votées durant la période du Reichsland d’Alsace-Lorraine. Le régime n’a pas été abrogé ni lors de l’annexion allemande en 1871 ni lors du retour des trois départements au sein de la République française en 1919.