Qui sait ou se souvient qu’Albert Einstein s’est exilé en Belgique ? C’était il y a quatre-vingt-dix ans. Une nouvelle Barbie est sortie, mardi 25 avril. Elle est porteuse de Trisomie 21. Si ce nouveau modèle fera date, le 25 avril 2023 ne figurera pas forcément dans les dates, contrairement au 30 avril 1598, jour de la signature de l’édit de Nantes.

Albert Einstein pour toujours au Coq

Dans un parc de la station balnéaire de Coq, sur la côte belge, une statue en bronze attire les touristes : celle d’Albert Einstein. Le Prix Nobel de physique a séjourné dans la ville il y a quatre-vingt-dix ans, rappelle TV 5 Monde. Quand Hitler accède au pouvoir au début de l’année 1933, le natif d’Ulm, dans le sud de l’Allemagne, enseigne déjà aux États-Unis. Alors que la chasse aux Juifs débute en Allemagne, la résidence du physicien, située près de Berlin est prise pour cible, et ses biens confisqués. En mars 1933, après un séjour outre-Atlantique, Albert Einstein pose ses bagages en Belgique. Avec Elsa, sa seconde épouse, il va passer près de six mois au Coq (De Haan, en flamand), où il sera protégé par les forces de l’ordre belges.

Une Barbie “différente”

Une nouvelle Barbie est mise en vente depuis le 25 avril. La poupée, réalisée en partenariat avec la National Down Syndrome Society (NDSS) une association américaine, a certains traits physiques associés à la Trisomie 21, précise Science et Avenir. Plus petite que la moyenne des Barbie, la poupée a un torse plus long par rapport au reste de son corps, des oreilles plus petites ou encore des yeux en amande. “Notre but est de permettre à tous les enfants de se retrouver dans Barbie, mais aussi de les encourager à jouer avec des poupées qui ne leur ressemblent pas”, explique la responsable de la marque, dans un communiqué.

Les longues négociations pré-édit de Nantes

Généralement, la date du 30 avril 1598 est retenue comme celle de la signature de l’édit de Nantes, actuellement visible au musée de l’Armée, à Paris. Le texte est l’aboutissement de longues négociations et de manœuvres d’Henri IV entre les exigences contradictoires de l’assemblée permanente des églises protestantes, dont les députés, groupés autour des grands seigneurs (Bouillon, La Trémoille), exigent un règlement rétablissant le culte protestant et lui offrent de sérieuses garanties, et des chefs ligueurs catholiques envers lesquels il doit multiplier gratifications et concessions, résume L’Histoire. La coexistence provisoire entre catholiques et protestants repose sur quatre grands principes : la proclamation de la liberté de conscience, la reconnaissance d’une liberté de culte restreinte pour les huguenots, l’instauration de certaines formes de “parité” dans l’exercice de la justice, des concessions politiques et militaires.