Le jardin du presbytère de Nuenen au printemps, un tableau de Van Gogh volé dans un musée en 2020 a été retrouvé par un détective privé. Il a également été question d’une autre réapparition dans la presse : celle d’un gisant qui, après cent-soixante-sept ans passés dans des collections privées a retrouvé sa commune, dans la Meuse. Enfin, c’était en 1801, le 18 septembre Napoléon Bonaparte signait le Concordat avec le Pape.
Un Van Gogh retrouvé dans un sac
Estimée entre trois et six millions d’euros, Le jardin du presbytère de Nuenen au printemps avait été dérobé au musée Singer Laren, le 30 mars 2020, lors d’un braquage spectaculaire. En pleine pandémie de Covid, l’établissement était alors fermé. Spécialisé dans la recherche de tableaux volés, le détective privé Arthur Brand, a retrouvé la toile, explique Ouest-France. Après avoir découvert qui avait acheté le tableau volé, celui qui a coopéré avec la police néerlandaise a été contacté par un homme qui a déclaré vouloir rendre le tableau. Ce dernier, qui n’avait rien à voir avec le vol, l’a rapporté dans un sac Ikea bleu, recouvert de papier bulle et rangé dans une taie d’oreiller. Le tableau a ensuite été restitué au musée de Groningue, qui l’avait prêté au musée Singer Laren.
Un gisant retrouve son église
Longue de 159 cm, large de 49 cm et haute de 44 cm un gisant de calcaire du XVIe siècle représentant Sainte-Lucie d’Écosse a Saint-Mihiel (Meuse), mercredi 13 septembre. Depuis cent-soixante-sept ans, elle était détenue par des collectionneurs privés, rappelle France 3 Régions. La statue est couverte de graffitis. Les pèlerins avaient l’habitude de graver leurs noms et des dates sur la statue, dans l’espoir que leurs vœux soient mieux exaucés. La statue de Sainte-Lucie d’Écosse était à l’origine dans l’église du couvent des Minimes de Sampigny (Meuse) du XVIe siècle jusqu’à là Révolution française. Elle avait ensuite été déplacée dans l’église Saint-Étienne de Saint-Mihiel où elle est restée jusqu’en 1856 de passer du domaine public aux collections privées, à l’occasion de travaux. Au début de l’année, les descendants de sa dernière propriétaire ont souhaité rendre le gisant à la commune de Saint-Mihiel qui l’expose dans son musée d’Art sacré.
La signature du Concordat
La signature du Concordat par Napoléon Bonaparte et le Pape, le 18 septembre 1801 a devancé de sept mois (8 avril 1802) celle des articles organiques, qui complète le texte initial. Ceux-ci organisent la vie de l’Église catholique et des cultes protestants et juifs. Ils prévoient, par exemple, la rémunération du clergé par l’État, l’attribution et le financement des lieux de culte, ainsi que la représentation des communautés, rappelle le Musée protestant.