Nul ne peut nier l’impact de l’homme sur la planète. Notre terre va mal. Face à ce constat, nous sommes souvent pris par le cours de la vie, un certain confort que l’on ne voudrait pas troubler. Et de trouver une bonne excuse pour ne rien faire: devant l’ampleur de la tâche, quel sens ont mes actions ?
Pour Michel Maxime Egger, auteur de deux ouvrages sur l’écospiritualité, les écogestes, ainsi que les réformes politiques et économiques sont nécessaires. Mais l’auteur nous invite à aller plus loin : «Les racines des problèmes écologiques et socio-économiques sont spirituelles. Elles manifestent une crise généralisée du sens et du lien», explique-t-il dans un entretien qu’il nous a accordé.
Nos actions doivent se fonder sur une écologie intérieure. Celle-ci implique une remise en question des valeurs de l’avoir et appelle à enraciner nos vies sur des bases plus nobles. Ce n’est qu’à cette condition qu’un réel changement de paradigme serait possible. […]