C’est un scrutin national mais organisé à l’échelle locale. Il a pour but d’élire les 577 députés qui composeront l’Assemblée nationale et détiendront le pouvoir législatif en France pour les cinq prochaines années, rappelle Le Monde. Leur rôle est de voter les lois et des amendements, d’examiner les projets de loi du gouvernement ou encore de contrôler l’action du gouvernement et d’évaluer les politiques publiques.

Comme pour la présidentielle, tous les Français âgés de plus de 18 ans et inscrits sur les listes électorales avant le 6 mai 2022 pourront voter les 12 et 19 juin prochains. Les députés sont élus au suffrage universel direct à deux tours et par circonscriptions, ajoutent Les Échos.

Configuration inédite

Un député est élu dès le premier tour s’il obtient plus de 50% des voix dans sa circonscription. Si aucun des candidats n’obtient la majorité absolue au premier tour, un second est organisé entre les deux candidats arrivés en tête. Un troisième candidat peut participer au second tour s’il obtient un nombre de voix supérieur ou égal à 12,5 % du nombre des électeurs inscrits.

Depuis 2002, les élections législatives suivent de quelques semaines l’élection présidentielle, un phénomène qui “invisibilise” le scrutin et ne cesse de faire grimper le taux d’abstention, analyse Le Monde. En 2017, 57,36 % des électeurs inscrits ne sont pas allés voter, un record depuis 1958.

Cette année, le scrutin se déroulera dans une configuration inédite. Le parti majoritaire, LREM, doit défendre son bilan. Le Rassemblement national, arrivé au second tour de la présidentielle, cherche à s’implanter massivement dans l’hémicycle. Et une alliance historique entre les partis de gauche souhaite s’imposer comme la principale force d’opposition. Les candidats ont jusqu’au 20 mai pour déposer leurs candidatures.