Ne dites pas « colocation » ou « colocataire », mais « coloc ». Dans les maisons fondées par Lazare, environ une dizaine en France, se vivent des expériences inoubliables. Paul, coloc à Lille, avait vaguement entendu parler de l’association lors d’un week-end entre amis. Il ne s’attendait pas à témoigner quelques années plus tard d’une « aventure qui a changé [s]a vie à jamais ».

Le juriste, jeune professionnel bien dans sa peau, habitué aux beaux costumes et aux open-spaces, ne pensait pas un jour, dans sa vie, se retrouver à attendre son coloc à la sortie de la prison. Une aventure hors du commun qu’il raconte dans un post LinkedIn.

L’association Lazare organise des colocs où se mélangent jeunes professionnels et personnes sans-abri. Un mélange qui détonne, mais qui, pour Paul, permet d’offrir la possibilité à tous les colocataires de retrouver leur chemin. Autant Mohammed après 20 ans de vie à la rue qui a retrouvé du travail et a fait une cure de désintoxication, que Léo jeune actif, qui grâce à Lazare a découvert que sa vie ne lui convenait pas, a déménagé et a changé de travail. Paul lui-même a changé de sujet de thèse au dernier moment après avoir passé du temps au contact des personnes de la rue, pour s’intéresser à la […]