C’est une journée qui restera gravée dans les mémoires. Après plus de deux ans de détention, les derniers otages retenus par le Hamas depuis le 7 octobre 2023 ont été libérés ce lundi 13 octobre. Sur les quarante-huit personnes captives, vingt ont survécu à cette longue période de captivité. Dès les premières heures de la matinée, sept d’entre elles ont déjà été confiées à la Croix-Rouge à Gaza-Ville.
Quelques heures plus tard, les treize autres ont également été remises à la Croix-Rouge avant d’être transférées aux forces israéliennes. En échange de ces libérations, 250 Palestiniens condamnés à perpétuité pour le meurtre d’Israéliens vont être libérés. Ces prisonniers appartiennent à l’ensemble des factions palestiniennes, du Fatah au Hamas, en passant par le Front populaire de libération de la Palestine. Il ne restera donc que 40 détenus, parmi lesquels figurent plusieurs personnalités de premier plan.
Les prémices d’une paix durable ?
Peu avant de prendre la parole à la Knesset, le président américain a confirmé devant les journalistes que le conflit était désormais terminé. Donald Trump a également assuré que le Hamas respecterait le plan de désarmement mis en place. Depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, vendredi 10 octobre, environ 200 000 personnes ont regagné l’enclave palestinienne, complètement détruite par les multiples bombardements depuis deux ans, selon la défense civile de Gaza.
Les troupes israéliennes se sont progressivement retirées de plusieurs zones de la bande de Gaza et d’autres secteurs dans le sud du territoire. Le Hamas disposait d’un délai de 72 heures pour libérer les otages, délai respecté donc, qui laisse entrevoir le retour du calme dans la région.
Plusieurs dirigeants, dont Emmanuel Macron, doivent se retrouver, ce lundi 13 octobre, à Charm el-Cheikh pour « un sommet pour la paix à Gaza », sous l’égide du président américain Donald Trump et de son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi. Ce sommet a pour objectif de « consolider les efforts en faveur de la paix et de la stabilité au Moyen-Orient, et d’ouvrir un nouveau chapitre de sécurité régionale », a indiqué samedi la présidence égyptienne. Le ministère égyptien des Affaires étrangères a précisé dimanche qu’un « document officialisant la fin du conflit dans la bande de Gaza » devrait être signé lors de ce sommet.