De nombreux membres de la FEP sont en effet touchés par les projets de loi en cours, dont le contenu est particulièrement préoccupant. Nous sommes pleinement mobilisés, en lien avec La Cimade et la Fédération protestante de France, sur deux sujets majeurs de l’actualité législative du moment.
Mobilisation dans le cadre du projet de loi sur la fin de vie pour une « aide active et légale à mourir »
En totale convergence avec le communiqué de presse de la FPF du 14 septembre sur l’avis du Comité consultatif national d’éthique (CCNE) et la décla- ration du Conseil des Églises © FEP chrétiennes en France (CECEF) sur la fin de vie publiée le 5 décembre dernier et en lien avec nos partenaires catholiques de la FNISASIC (Fédération nationale des institutions de santé et d’action sociale d’inspiration chrétienne), nous travaillons sur un texte commun à diffuser en début d’année, qui sera relu par le Cercle personnes âgées lors de la rencontre du 18 janvier prochain.
Mobilisation dans le cadre du projet de loi asile : « Pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration »
La FEP s’inquiète depuis plusieurs mois des possibles conséquences du projet de loi, s’associe et échange régulièrement avec La Cimade, la FAS et de nombreuses organisations partenaires pour porter collectivement un message d’alerte. Dans le contexte actuel de raccourcis et de clivages politiques qui obscurcissent tout débat serein, la FEP rappelle inlassablement que l’accueil des exilés est au cœur de la foi et des convictions protestantes. Elle souhaite affirmer publiquement qu’un autre regard est possible et que la fraternité est mise en œuvre quotidiennement par de très nombreuses associations et collectifs citoyens. Ces initiatives solidaires sont porteuses d’espérance et contribuent à construire une société plus solidaire et apaisée.
Grâce aux deux initiatives des couloirs humanitaires et de l’expérimentation EN ACT qu’elle porte avec ses membres sur divers territoires depuis plusieurs années, la Fédération s’appuie sur son expertise précise et singulière et tente d’initier un dialogue avec le Gouvernement et les parlementaires. Elle souhaite apporter son expérience de terrain et contribuer à faire évoluer les textes, notamment au sujet de la régularisation par le travail des personnes sans titre de séjour et du développement des voies d’accès légales et sûres pour les étrangers en besoin de protection internationale.