Si vous n’avez pas eu le temps de suivre les actualités en cette période de fêtes de fin d’année, voici quelques informations importantes à retenir de la semaine de Noël. Le jour du réveillon, l’Algérie a voté une loi au sujet des crimes de la colonisation française, le Parlement et le Sénat ont voté une loi spéciale pour donner un budget temporaire pour l’année 2026 et le Venezuela dénonce la politique étasunienne devant l’ONU.
Le Parlement algérien vote une loi sur les crimes de la colonisation française en Algérie
Mercredi 24 décembre, le Parlement algérien a adopté une loi actant le caractère criminel de la colonisation française en Algérie (1830-1962), et réclame des « excuses officielles » ainsi qu’une indemnisation des dommages subis, rapporte France Info. Le ministre des Affaires étrangères a dénoncé une initiative « hostile ». « Essais nucléaires », « exécutions extrajudiciaires », « pratique de la torture physique et psychologique », « pillage systématique des richesses », la nouvelle loi votée au Parlement algérien à l’unanimité par les députés mercredi 24 décembre liste « les crimes de la colonisation française » jugés imprescriptibles. Le pays réclame, dans le sillage de la nouvelle loi, « des excuses officielles » de la part de la France. Le pays a occupé militairement et administrativement l’Algérie de 1830 jusqu’en 1962.
Le Parlement et le Sénat votent la loi spéciale pour le budget de 2026
Mardi 23 décembre, le Sénat et le Parlement se sont mis d’accord pour faire adopter le projet de loi spéciale, reconduisant le budget 2025, en attendant le véritable projet de loi de finances qui doit être discuté en janvier 2026. Les débats reprendront en janvier, après une courte pause dans la bataille pour le vote du projet de loi de finances 2026. À la veille du réveillon de Noël, mardi 23 décembre, parlementaires et sénateurs se sont mis d’accord pour voter une loi spéciale afin d’assurer la continuité, à minima, de l’action de l’État pour l’année suivante. Présenté en Conseil des ministres lundi, le projet de loi a depuis été validé par les deux chambres à la suite de l’échec de la commission mixte paritaire, rapporte Le Parisien.
La « plus grande extorsion de notre histoire » : le Venezuela accuse les États-Unis à l’ONU
Face aux menaces d’action militaire et aux saisies de pétroliers par les États-Unis, le représentant du Venezuela à l’ONU, Samuel Moncada, a dénoncé la politique de Donald Trump qui agit « en dehors du droit international ». Mardi 23 décembre, le représentant vénézuélien à l’ONU a vivement dénoncé la politique belliciste des États-Unis devant le Conseil de sécurité des Nations unies. « Nous sommes en présence d’une puissance qui agit en dehors du droit international, exigeant que les Vénézuéliens quittent notre pays et le lui cèdent […] sinon, il (Donald Trump) mènera une attaque armée, qu’il annonce depuis des semaines. Il s’agit là de la plus grande extorsion connue dans notre histoire », lance Samuel Moncada. De concert, la Russie et la Chine ont fustigé la politique de pression militaire et économique étasunienne contre le Venezuela. Les deux nations ont respectivement qualifié ces agissements de « comportement de cowboy » et d’« intimidation », rapporte France 24.
Une nouvelle rencontre entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky
Au terme de la quatrième année de guerre en Ukraine, déclenchée par l’invasion de la Russie en février 2022, le président Donald Trump s’est dit une nouvelle fois confiant pour concrétiser un accord de paix entre les deux puissances, dimanche 28 décembre, après une réunion avec Volodymyr Zelensky. Le président étasunien a par ailleurs proposé de s’exprimer devant le Parlement ukrainien afin de faire avancer son plan de paix. Depuis sa résidence de Mar-a-Lago, en Floride, ce dernier a évoqué « une négociation très difficile » mais de « nombreux progrès ». « Je ne veux pas dire quand, mais je pense que nous allons y arriver », a poursuivi Donald Trump. Le président ukrainien s’est dit de même enthousiaste sur les négociations.
Un rôle pour François Hollande dans la prochaine présidentielle ?
Dans une interview donnée au magazine Elle, l’ancien président de la République François Hollande dit imaginer « un président thérapeute » pour la France. Alors que Raphaël Glucksmann semble en partie désavoué par son propre camp après son passage sur LCI, François Hollande souhaiterait jouer un rôle dans la prochaine présidentielle, rapporte Le Parisien. « Moi, l’Europe, je l’ai pratiquée : pas comme Raphaël, mais au niveau des chefs d’État », a-t-il blagué à Cergy lors d’un meeting organisé par Bernard Cazeneuve, en novembre dernier.

