Portée par le ministère de l’Éducation nationale, la campagne “Ici, on peut être soi” a été lancée mercredi 17 mai. Une date symbolique, puisqu’elle coïncide avec la Journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie. “Les conséquences de l’homophobie et de la transphobie sont connues : insultes, harcèlement, mises à l’écart, échec scolaire, repli sur soi, et parfois comportements suicidaires”, souligne un communiqué. C’est dire si l’enjeu est important.
Alors qu’il “reste encore du chemin à parcourir pour que tous les élèves se sentent pleinement accueillis dans les établissements scolaires”, le ministère rappelle que différentes actions ont été menées au cours de la dernière décennie pour faire disparaître les LGBT+phobies.
“Sécurité et bien-être”
Avec “Ici, on peut être soi”, l’idée est de rappeler aussi bien aux collégiens, qu’aux lycéens et aux équipes que l’école n’est pas seulement un lieu d’enseignement, mais également “un lieu de sécurité et de bien-être”. Pour faire passer ce message, le ministère attend de la campagne qu’elle permette “un moment de mobilisation, de solidarité, de visibilité et de réflexion autour des questions relatives à l’orientation sexuelle et à l’identité de genre”.
Un temps à compléter par “des actions menées tout au long de l’année” scolaire. Dans ce but, la mise à disposition de supports pédagogiques est annoncée. De quoi “aborder les questions relatives aux discriminations et aux stéréotypes fondés sur l’orientation sexuelle ou l’identité de genre”. Mercredi, le ministère de l’Intérieur a également choisi de publier les chiffres concernant les crimes et délits contre la communauté LGBT+. Ceux-ci ont augmenté de 13% en 2022 et visent majoritairement les victimes les hommes de moins de 30 ans.
Pour savoir comment contacter les services d’écoute et d’aide pour les victimes et témoins d’homophobie et de transphobie, cliquez ici.