Dans l’actualité politique de la semaine : la proclamation officielle de Macron élu président de la République par le Conseil constitutionnel. Une réélection qui, pour 55% des Français selon un sondage, serait une mauvaise chose pour le pays. S’agissant des législatives : le parti du polémiste d’extrême droite Éric Zemmour ne présentera pas de candidat face à Marine Le Pen, Éric Ciotti ou Nicolas Dupont-Aignan. Pendant ce temps, LFI et EELV ont trouvé un accord historique.
Macron proclamé élu président de la République par le Conseil constitutionnel
Mercredi 27 avril, le président du Conseil constitutionnel, Laurent Fabius, a proclamé Emmanuel Macron élu président de la République pour avoir recueilli la majorité absolue des suffrages, 58,55%, dimanche 24 avril, lors du second tour de l’élection présidentielle, écrit L’Obs. “Le Conseil constitutionnel a procédé aux opérations de recensement et de contrôle”, a indiqué Laurent Fabius. Il a fait par ailleurs état d’“irrégularités” dans 48 bureaux de vote. Ainsi, les Sages ont annulé 20.594 suffrages, soit 0,06% des suffrages exprimés.
La réélection de Macron est “une mauvaise chose pour le pays”, selon 55% des Français
Certes, Emmanuel Macron a été réélu. Mais il est loin de faire l’unanimité. D’après un nouveau sondage « Opinion 2022 » réalisé par Elabe pour BFMTV, L’Express avec notre partenaire SFR, et diffusé le 27 avril, le président sortant fait face à une défiance importante. En effet, pour 55% des Français, sa réélection est “une mauvaise chose pour la France”.
Législatives : pas de candidat « Reconquête! » face à Le Pen, Ciotti et Dupont-Aignan
Mercedi 27 avril, Éric Zemmour a aussi annoncé que son parti, Reconquête !, “ne présentera pas de candidat face à Marine Le Pen, Éric Ciotti et Nicolas Dupont-Aignan” dans le cadre des élections législatives des 12 et 19 juin prochains, indique Le Figaro. “L’union nationale en actes”, a ajouté sur Twitter le candidat éliminé au premier tour de la présidentielle (7%), lequel appelle à une union des droites avec le RN, Debout la France et une partie des Républicains.
Législatives : accord entre LFI et EELV
C’est historique. La France insoumise (LFI) et Europe Écologie-Les Verts (EELV) ont trouvé un accord dans la nuit de dimanche à lundi 2 mai en vue des élections législatives, rapporte France Info. Pour former la “Nouvelle Union populaire écologique et sociale”. “Nous voulons faire élire des députés dans une majorité de circonscriptions, pour empêcher Emmanuel Macron de poursuivre sa politique injuste et brutale et battre l’extrême droite“, ont écrit les deux formations dans un communiqué. En cas de majorité obtenue, “le Premier ministre serait issu du plus grand groupe à l’Assemblée, soit Jean-Luc Mélenchon”, ont-elles ajouté.
Pécresse a récolté 2,5 millions de dons
La candidate LR n’avait pas pu obtenir un remboursement de ses frais de campagne (car ayant fait un score en dessous des 5% des suffrages, très exactement 4,78%), pour lesquels elle s’est “endettée à hauteur de cinq millions d’euros”, note Le Point. Elle a réussi à récolter “à peu près 2,5 millions de dons” pour combler le trou, a indiqué, dimanche, Christian Jacob, le président du parti. “Le parti va apporter huit millions d’euros sur une campagne qui en avait coûté 15 millions”, a-t-il précisé. Et de juger que cet appel aux dons de Valérie Pécresse avait été “compris de beaucoup de Français”.