Pendant des siècles, beaucoup de civilisations ont donné la primauté aux mâles, aux garçons et aux hommes, sur les filles et les femmes. En France, il fallait que le roi ait un fils pour pouvoir transmettre la couronne. La France pas plus que les États-Unis n’ont jamais eu de femme présidente (ça pourrait changer !). Dans la religion juive, seuls les hommes pouvaient devenir rabbin ou scribe (ça a changé). Mais cela demeure dans la religion catholique et certaines églises protestantes(1) . En Chine pendant la période de restriction des naissances, combien de petites filles ont été éliminées pour privilégier la naissance d’un garçon ? Dans la tête des petits garçons, même si on ne leur dit plus forcément « un garçon, ça ne pleure pas ! », la « supériorité » de l’homme reste bien ancrée. C’est papa qui naturellement prend le volant de la voiture et maman qui s’assoit à droite.
Dans ce contexte qui nous imprègne tous profondément, certains continuent de considérer que les femmes sont à leur service et à leur disposition. Y compris sur le plan sexuel. Qu’ils peuvent donc en user et en abuser, y compris par la violence ou la ruse. Les récentes révélations sur les pratiques de l’Abbé Pierre, mais surtout l’horreur qui nous saisit face aux violences révélées au procès de Mazan doivent nous mobiliser contre les viols et les violences faites aux […]