Déclarant qu’elle « ne doutait pas de l’issue de la procédure », la Cimade a salué dans un communiqué du 16 décembre la décision de la Cour de cassation, qui a rejeté le même jour le pourvoi de Marine Le Pen. La présidente RN à l’Assemblée nationale avait accusé en 2022 l’association d’aide aux migrants, membre de la Fédération protestante de France, d’organiser une « filière d’immigration clandestine » en provenance de l’archipel africain des Comores. Elle avait été condamnée à une amende de 500 euros avec sursis pour diffamation, peine qui avait ensuite été confirmée en appel en septembre 2024.

Les associations humanitaires sont parfois « complices des passeurs », avait-elle avancé en ce sens lors d’une interview sur BFMTV-RMC le 12 janvier cette année-là, appelant aussi à l’arrêt des subventions étatiques « à des gens qui organisent quelque chose qui est illégal ». « Les discours mensongers visant à stigmatiser les personnes migrantes et les associations qui les accompagnent, pour attiser ainsi les tensions sociales et […]