Les députés de la commission des affaires sociales ont adopté, mercredi 20 novembre, la proposition de loi visant à abroger la réforme des retraites. Ce même jour, Marine Le Pen a prévenu que le Rassemblement national pourrait voter une motion de censure avec la gauche, si une ligne rouge était dépassée dans le cadre du budget 2025. Jeudi 21 novembre, la Cour pénale internationale a émis trois mandats d’arrêt, « pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis depuis le 8 octobre 2023 au moins et au moins jusqu’au 20 mai 2024 ». Emmanuel Macron a annoncé, samedi 23 novembre, l’entrée de l’historien et résistant Marc Bloch au Panthéon. Enfin, le futur conseiller à la sécurité de Donald Trump a dit, dimanche 24 novembre, vouloir trouver un « arrangement » sur la guerre en Ukraine.

L’abrogation de la réforme des retraites adoptée en commission

La proposition de la gauche de ramener l’âge de départ à la retraite de 64 à 62 ans a été adoptée en commission des affaires sociales, mercredi 20 novembre. Le texte avait été présenté par le groupe La France insoumise durant sa niche parlementaire. Il a été approuvé par 35 voix, celles de la gauche et du Rassemblement national, explique La Croix. La proposition de loi concerne à la fois l’âge de départ, mais également la durée de cotisation. Celle-ci est ramenée de 43 à 42 annuités, ce qui abrogerait la réforme Touraine, adoptée en 2013 pendant le quinquennat de François Hollande.

Le RN menace de censurer le gouvernement Barnier

Dans le cadre des débats sur le budget 2025, Marine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement national à l’Assemblée nationale, a prévenu que le RN voterait une motion de censure contre le gouvernement avec la gauche « si le pouvoir d’achat est amputé par le budget ». Plusieurs hausses d’impôts ont été proposées par le gouvernement Barnier afin de boucler le budget. Le Premier ministre reçoit l’ensemble des présidents de groupes parlementaires, y compris ceux de l’opposition, à partir du lundi 25 novembre, pour parler du budget 2025, rappelle franceinfo.

Mandats d’arrêt CPI 21 novembre

Dans un communiqué publié jeudi 21 novembre, la Cour pénale internationale (CPI) a indiqué qu’elle avait émis trois mandats d’arrêt « pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis depuis le 8 octobre 2023 au moins et au moins jusqu’au 20 mai 2024 ». L’un vise le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou ; un autre son ancien ministre de la Défense israélien, Yoav Gallant, limogé du gouvernement début novembre, rapporte franceinfo. Le dernier concerne le chef de la branche armée du Hamas, Mohammed Deif, dont l’armée israélienne a annoncé la mort en août. En réponse, le premier ministre israélien a qualifié « d’antisémite » cette décision. Selon le ministre des Affaires étrangères israélien, la CPI a « perdu toute légitimité » en émettant des « ordonnances absurdes ».

Marc Bloch va entrer au Panthéon

Samedi 23 novembre, à l’occasion du 80e anniversaire de la Libération de Strasbourg, Emmanuel Macron a annoncé l’entrée de Marc Bloch au Panthéon « pour son œuvre, son enseignement et son courage », indique Le Monde. Le résistant et historien, qualifié d’« homme des Lumières dans l’armée des ombres » par le président, a été assassiné en 1944 par la Gestapo. La famille de Marc Bloch a salué cette annonce, que plusieurs responsables politiques et historiens demandaient depuis longtemps. « C’est une très grande émotion et fierté. Il s’est donné corps et âme pour la liberté et contre le nazisme », a déclaré sa petite-fille, Suzette Bloch.

Guerre en Ukraine et Trump 24 novembre

Mike Waltz, futur conseiller sécurité de la Maison-Blanche, a déclaré, dimanche 24 novembre, qu’il allait travailler avec l’administration de Joe Biden pour parvenir à un « arrangement » en Ukraine. Après l’élection de Donald Trump, les Européens craignent un désengagement des États-Unis dans le conflit entre la Russie et l’Ukraine, mais aussi un accord passé au détriment de l’Ukraine, détaille franceinfo. « Ce dont nous devons discuter, c’est de savoir qui sera autour de la table, s’il s’agit d’un accord, d’un armistice, comment amener les deux parties autour de la table et quel sera le cadre d’un arrangement », a expliqué Mike Waltz. Il a aussi insisté sur « l’inquiétude » de l’équipe de Donald Trump concernant « l’escalade » actuelle du conflit.