Michel Barnier a été nommé Premier ministre par Emmanuel Macron le 5 septembre, succédant à Gabriel Attal. Âgé de 73 ans, ce membre des Républicains avec une orientation gaulliste a occupé plusieurs postes clés, dont celui de négociateur en chef de l’Union européenne pour le Brexit. Parallèlement, Édouard Philippe a annoncé sa candidature à l’élection présidentielle de 2027, affirmant se préparer à proposer un programme « massif » aux Français. Jordan Bardella, président du Rassemblement national, a déclaré que Michel Barnier serait placé « sous surveillance démocratique » par son parti. François Hollande n’exclut pas une candidature à l’élection de 2027, laissant la porte ouverte à un retour potentiel. Enfin, Fabien Roussel, chef du Parti communiste français, a exprimé son souhait de se distancier de Jean-Luc Mélenchon, critiquant la stratégie de refus de compromis de La France insoumise.

Michel Barnier nommé Premier ministre par Emmanuel Macron

Fumée blanche à Matignon : près de deux mois après le second tour des élections législatives, le chef de l’État a désigné Michel Barnier pour former le nouveau gouvernement le jeudi 5 septembre, selon un communiqué de l’Élysée. Michel Barnier succède ainsi à Gabriel Attal, devenant le cinquième Premier ministre depuis l’élection d’Emmanuel Macron en 2017. Âgé de 73 ans, Michel Barnier est un membre des Républicains et se positionne comme gaulliste. Il a été élu député pour la première fois à 27 ans et a occupé divers postes, notamment ceux de sénateur, député européen, ministre de l’Agriculture, ministre des Affaires étrangères et commissaire européen. Il a également été le principal négociateur de l’Union européenne pour le Brexit avec le Royaume-Uni.

Édouard Philippe candidat pour l’Élysée

Dans un entretien accordé au Point le mardi 3 septembre, l’ancien Premier ministre Édouard Philippe a annoncé sa candidature pour la prochaine élection présidentielle. Bien que ses ambitions pour l’Élysée n’aient jamais été un secret, il n’avait jusque-là pas officiellement déclaré sa volonté de se lancer en 2027. « Je serai candidat à la prochaine élection présidentielle », affirme-t-il. « Je me prépare pour proposer des choses aux Français. Ce que je proposerai sera massif. Les Français décideront », précise le président du parti Horizons, qui a été Premier ministre d’Emmanuel Macron de 2017 à 2020.

« Michel Barnier est un Premier ministre sous surveillance démocratique » décrète Jordan Bardella

Depuis la Foire de Châlons-en-Champagne (Marne), Jordan Bardella a exprimé sa satisfaction quant à l’importance « incontournable » du Rassemblement national suite à la nomination de Michel Barnier à Matignon, comme le rapporte Le Figaro. « Rien ne peut se faire sans nous. Rien ne peut se faire sans le RN », a-t-il déclaré. Il a ajouté : « Je jugerai M. Barnier sur ses actions, et non sur ses déclarations. » Selon lui, le chef du gouvernement est désormais « placé sous surveillance démocratique ».

François Hollande n’écarte pas l’option d’une candidature en 2027

L’ancien président socialiste, récemment élu député du Nouveau Front populaire, a abordé la crise politique actuelle en France le mercredi 4 septembre dans l’émission Quotidien sur TMC. Interrogé sur la possibilité d’une nouvelle candidature à l’Élysée, l’élu de Corrèze a répondu : « Non, je ne l’envisage pas aujourd’hui. » Il a toutefois ajouté : « Je ne l’écarte pas non plus. »

Fabien Roussel veut rompre avec Jean-Luc Mélenchon

Fabien Roussel était l’invité de RTL le mardi 3 septembre. Le chef de file du Parti communiste français (PCF) a rejeté l’idée que le Nouveau Front populaire ne défendrait que son programme, rien que son programme et tout son programme. Il a également critiqué le président de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, en condamnant sa stratégie de refus de tout compromis. « Il faut arrêter d’écouter Jean-Luc Mélenchon », a déclaré Fabien Roussel, suggérant plutôt d’écouter « les dirigeants politiques qui composent notre coalition ».