Aurore Bergé a annoncé lundi 24 novembre qu’un projet de loi-cadre sur les violences faites aux femmes était prêt. Il comprend 53 mesures et veut lutter contre les violences sexuelles et les violences intrafamiliales. Ce même jour, le Sénat a approuvé la création d’un nouveau congé de naissance. Celui-ci doit permettre aux parents de prendre jusqu’à deux mois de congé supplémentaires chacun. Mercredi 26 novembre, l’ancien président, Nicolas Sarkozy, a été définitivement condamné par la Cour de cassation dans le cadre de l’affaire Bygmalion. Emmanuel Macron a précisé, jeudi 27 novembre, en quoi consisterait le nouveau service national militaire volontaire qui débutera à l’été 2026. Enfin, le président a proposé « l’appui de la France » à Madagascar dans le processus de transition engagé après le coup d’État d’octobre.
Un projet de loi-cadre sur les violences faites aux femmes
La ministre déléguée chargée de l’Égalité femmes-hommes Aurore Bergé, a indiqué, lundi 24 novembre, qu’un projet de loi-cadre sur les violences faites aux femmes était prêt. Il comporte 53 mesures visant à « mieux former, mieux détecter, mieux prévenir et mieux sanctionner », a rapporté France 24. Cette loi-cadre a pour but de « donner un cadre global sur la lutte contre les violences sexuelles et les violences intrafamiliales », a précisé la ministre. Elle a été élaborée avec l’ensemble des groupes parlementaires. Cette loi doit permettre aux victimes de porter plainte facilement et d’être mieux accompagnées. Aurore Bergé n’a pas annoncé de hausse de budget pour accompagner ces nouvelles mesures.
Un nouveau congé de naissance en 2027
Le Sénat a approuvé, lundi 24 novembre, la création d’un nouveau congé de naissance à partir du 1er janvier 2027. Cette mesure du projet de budget de la Sécurité sociale pour 2026 s’ajoutera aux congés maternité et paternité existants et doit permettre aux parents de prendre jusqu’à deux mois supplémentaires chacun, a détaillé franceinfo. Cette mesure avait été annoncée en janvier 2024 par Emmanuel Macron qui avait appelé à un « réarmement démographique » pour faire face à la baisse de la natalité. Ce congé pourra être pris par chaque parent simultanément ou en alternance avec l’autre. Il devrait être indemnisé à hauteur de 70% du salaire net le premier mois et 60% le second.
Nicolas Sarkozy définitivement condamné dans l’affaire Bygmalion
La Cour de cassation a confirmé, mercredi 26 novembre, la condamnation de Nicolas Sarkozy dans l’affaire Bygmalion, a rapporté Le Parisien. Elle a examiné le pourvoi de Nicolas Sarkozy contre sa condamnation dans l’affaire Bygmalion et a confirmé la décision de cour d’appel qui l’avait condamné. Nicolas Sarkozy sera convoqué par le juge de l’application des peines pour mettre à exécution sa condamnation. Il s’agit de la deuxième condamnation définitive de l’ancien président, après celle en décembre 2024 dans l’affaire dite des écoutes pour laquelle il avait écopé de trois ans de prison, dont deux avec sursis, pour corruption et trafic d’influence. Dans l’affaire Bygmalion, il lui est reproché d’avoir bénéficié du financement illégal de sa campagne présidentielle de 2012.
La création d’un service national militaire volontaire
Emmanuel Macron a annoncé, jeudi 27 novembre, la création d’un service national militaire volontaire de dix mois. Le président a précisé que les volontaires serviront « exclusivement sur le territoire national » et qu’il ne s’agira pas « d’envoyer nos jeunes en Ukraine », a indiqué Le Monde. Ce dispositif de service national sera lancé progressivement dès l’été 2026. Il doit concerner 3 000 jeunes la première année, puis 10 000 par an en 2030 et 50 000 en 2035. Ce service militaire concernera seulement des volontaires et sera constitué majoritairement de jeunes hommes et femmes de 18 à 19 ans.
Le président propose « l’appui de la France » à Madagascar
Lors d’un entretien avec le président de la Refondation de la République de Madagascar, Michaël Randrianirina, Emmanuel Macron a proposé, samedi 29 novembre, « l’appui de la France », dans le processus de transition engagé après le coup d’État d’octobre. Emmanuel Macron a « confirmé » au dirigeant malgache que « la France souhaitait accompagner et soutenir la transition en cours », a précisé l’Élysée dans un communiqué repris par Le Figaro. Le président a annoncé le déploiement de « nouveaux financements » pour lutter contre l’insécurité alimentaire, mettre à disposition des médecins et soutenir des projets d’aménagement urbain de la capitale.

