Une semaine après le début des émeutes en Nouvelle-Calédonie, la situation reste tendue. Dimanche, quatre jours après l’attentat dont il a été victime, Robert Fico, le Premier ministre slovaque, est tiré d’affaire. Sadiq Khan, le maire de Londres, a donné une interview à Politico. Dans l’entretien publié jeudi 16 mai, le travailliste a, notamment, traité Donald Trump de “raciste” et de “sexiste”. Après que les députés géorgiens ont adopté mardi 14 mai une loi sur “l’influence étrangère”, considérée comme une “menace sérieuse pour les droits à la liberté d’expression et d’association”, la présidente géorgienne a mis son veto sur ce texte. Samedi, elle a demandé à Emmanuel Macron de venir en Géorgie pour “sortir définitivement le Caucase de l’influence russe”. Alors que les élections européennes auront lieu le 9 juin, les partis politiques s’activent pour rappeler qu’il est possible de voter par procuration.

La situation reste tendue en Nouvelle-Calédonie

Plus d’une semaine après le début des émeutes en Nouvelle-Calédonie, l’aéroport de Nouméa va rester fermé au moins jusqu’au 23 mai, date à laquelle l’armée sera déployée “pour un temps”, pour “protéger les bâtiments publics”. Néanmoins, “le retour au calme se poursuit sur l’ensemble du territoire” calédonien, selon Louis Le Franc, le représentant de l’État sur place. Mardi 21 mai, il a cependant annoncé l’envoi d’effectifs supplémentaires “dans les heures à venir”, afin de juguler les violences qui secouent l’archipel, en réaction à une réforme constitutionnelle décriée par les indépendantistes, rappelle Le Parisien. “1 050 renforts de la gendarmerie nationale, de la police nationale et de la sécurité civile sont déjà à l’œuvre et seront complétés par près de 600 effectifs supplémentaires dans les heures à venir”, poursuit le communiqué de Louis Le Franc. Selon L’Express, quelque 400 entreprises et commerces ont subi des dégradations dans Nouméa et les communes voisines depuis le début des émeutes.

Robert Fico tiré d’affaire

Dimanche 19 mai, la vie du Premier ministre slovaque Robert Fico n’était plus en danger, selon les déclarations du vice-Premier ministre Robert Kalinak. Quatre jours plus tôt, le chef du Gouvernement avait été la cible d’une attaque. Mercredi 15 mai, un homme avait ouvert le feu sur lui, le touchant à plusieurs reprises au niveau du ventre, rappelle Libération. L’assaillant, identifié par les médias slovaques comme étant Juraj Cintula, est un poète âgé de 71 ans. Il a été présenté samedi devant le tribunal pénal de Pezinok, au nord-est de Bratislava, qui a ordonné son maintien en détention provisoire.

Donald Trump, “raciste, sexiste et homophobe”

Dans un entretien accordé à Politico, publié jeudi 16 mai, Sadiq Khan, le maire travailliste de Londres, n’a pas caché son animosité envers Donald Trump, le candidat républicain à un second mandat à la Maison-Blanche. Le 8 mai dernier, lors d’un discours du travailliste David Lammy, celui-ci a tendu un rameau d’olivier à Donald Trump en le qualifiant de “souvent incompris” sur sa politique à l’égard de la sécurité européenne. Des propos auxquels le maire a répondu : “Je suis très clair, je comprends Trump. C’est un raciste. Il est sexiste. Il est homophobe. Et c’est très important, particulièrement quand on entretient une relation spéciale avec lui, de le traiter comme un meilleur ami. Si mon meilleur ami était raciste, sexiste et homophobe, je le dénoncerais et je lui expliquerais pourquoi ses opinions sont fausses.”

La présidente géorgienne attend Emmanuel Macron

La présidente de la Géorgie a mis son veto à la loi controversée sur l’“influence étrangère”. Un texte qui a suscité des protestations de masse dans ce pays du Caucase. Samedi 18 mai, dans La Tribune du dimanche, Salomé Zourabichvili a demandé au président français de venir à l’occasion de la fête de l’indépendance de la Géorgie, le 26 mai, pour “sortir définitivement le Caucase de l’influence russe”. Selon la présidente, “ce n’est pas seulement la Géorgie dont il est question, il s’agit de sortir définitivement le Caucase des mentalités du joug soviétique et de l’influence russe”.

Élections européennes, le vote par procuration reste possible

Avant le vote du 9 juin prochain, les partis politiques s’activent autour des procurations. La majorité présidentielle a même lancé une opération spéciale, le week-end dernier, indique franceinfo. Une manière de recruter des électeurs qui seront loin du bureau de vote le jour J, mais également des volontaires prêts à aller voter à leur place.