Depuis 1994 en France, le mois d’octobre est dédié à la prévention contre le cancer du sein. L’adoption du Ruban rose, symbole de la lutte contre cette maladie qui touche 1 femme sur 8 chaque année, selon les chiffres de La Ligue contre le cancer, a donné naissance à tout un écosystème : Octobre rose, la campagne annuelle de sensibilisation, mais aussi un concours de photos et une multitude de manifestations aux quatre coins du pays. Parmi elles, l’illumination en rose de monuments emblématiques, comme la Tour Eiffel, rappelle l’association Ruban rose.
Cette dernière a été lancée dès l’adoption du Ruban rose et porte désormais le nom petit emblème qui fleurit chaque automne sur les vêtements des femmes. Preuve du chemin accompli depuis les années 1990, elle communique désormais sur l’importance du dépistage précoce de la maladie, alors qu’à ses débuts, il était tout simplement question d’en parler. “L’objectif premier de ces actions était de mobiliser les femmes et leur entourage en les sensibilisant par l’information et le dialogue dans un contexte où on parlait encore peu de cette maladie”, souligne Ruban rose.
Examen annuel, mammographie
“Détecté à un stade précoce, neuf cancers du sein sur dix peuvent guérir. Mais aujourd’hui, seule une femme sur deux réalise un examen de dépistage”, précise La Ligue contre le cancer. Pourtant, un examen clinique annuel est conseillé dès l’âge de 25 ans, même en l’absence de symptômes. Et entre 50 et 74 ans, une mammographie bisannuelle est recommandée. Des contrôles qui sont remboursés à 100% par la Sécurité sociale, indique l’association. En plus des antécédents familiaux, l’assurance-maladie liste d’autres facteurs de risque de développer un cancer du sein comme le surpoids, une consommation régulière d’alcool, le tabac, ou encore l’absence d’activité physique.