Monsieur le Premier Ministre,

Monsieur le Ministre de l’Intérieur,
Monsieur le Président de la Fédération Protestante de France, cher François,
Mesdames et Messieurs,

Chers amis,

Au nom de l’Armée du Salut, je voulais tout d’abord vous remercier de nous donner la parole, pour cet échange de vœux avec Monsieur le Premier Ministre et Monsieur le Ministre de l’Intérieur.

Le fait de réfléchir à cette journée m’a permis de redécouvrir l’origine historique de la tradition des vœux. Cette coutume est mentionnée pour la première fois du temps des Romains. On s’offrait des figues, des dattes et du miel, pour se souhaiter réciproquement une douce année.

Je vous souhaite naturellement une année de douceur ; mais je ne pense pas que vous donniez la parole à l’Armée du Salut pour parler uniquement de dattes et de miel.

Je pense au contraire que vous nous avez offert cette tribune, pour être la voix de celles et ceux qui n’ont ni dattes, ni miel ; ou qui les trouvent bien fades, du fait de ce qu’ils vivent au quotidien.

Mes vœux ne seront donc pas des vœux tournés vers nous-mêmes, mais vers celles et ceux qui n’ont pas la chance d’être ici.
Les saintes écritures dans lesquelles notre foi chrétienne est ancrée disent (Nombres 30:2) que « Lorsqu’un homme fera un vœu à l’Éternel, ou un serment pour se lier par un engagement, il ne violera point sa parole, il agira selon tout ce qui est sorti de sa bouche ». Je mesure donc l’engagement qui est le nôtre aujourd’hui. […]