Clairement, le mouvement #MeToo a suscité un nouvel élan féministe au sein du protestantisme. «Au début des années 2000, les réformés comme le reste de la société estimaient l’égalité acquise. Un réveil des consciences dans l’Eglise a eu lieu», observe Gabriela Allemann, à la tête des Femmes protestantes en Suisse (FPS).
Deux événements ont entre autres permis des avancées. D’abord, la grève des femmes de 2019. A cette occasion, les FPS formalisent sept revendications. Le texte a peu d’écho en Suisse romande, où l’association n’a pas de réseau. Mais à Genève un groupe œcuménique porté par le LAB – l’espace jeunes adultes inclusif et progressiste de l’Eglise protestante (EPG) – s’en sert pour développer ses propres revendications. «Nous avons pris conscience qu’il y […]