Alors que les priorités sont repensées, pourquoi ne pas mettre la santé sur le haut du panier ?
Lundi 1er mars, le grincement des rideaux métalliques de nombreuses enseignes s’est fait entendre. Si le son de la réouverture résonne comme les premières notes d’une liberté retrouvée, il reste grinçant pour ceux qui attendent encore un feu vert des autorités pour reprendre leurs activités. Aujourd’hui, le désarroi professionnel n’épargne personne. Face à la détresse des travailleurs sur le carreau, chercheurs d’emploi et télétravailleurs, les Églises répondent présentes. «Nous ne sommes pas des agences de placement, mais notre écoute permet aux personnes de déposer leurs soucis», lâche Jean-Claude Huot, aumônier catholique de la pastorale œcuménique dans le monde du travail dans le canton de Vaud. Et depuis un an, les difficultés rencontrées dans l’environnement professionnel sont exacerbées.
Un cercle vicieux
Avec la première vague de coronavirus, c’est l’économie informelle qui a été touchée de plein fouet par la crise, constate Jean-Claude Huot. «Les personnes qui avaient tout juste de quoi manger et se loger se sont […]