Parce que « ça peut arriver » dans des lieux comme le catéchisme, les groupes de jeunes, le scoutisme… et parce que le fait d’être en milieu chrétien ne donne pas forcément ou toujours les bons réflexes face à ces situations.
Parfois même, cela aggrave les choses, comme l’a montré l’actualité. Alors, contre le déni, la sidération, la peur du scandale, le problème d’un contexte minoritaire où tout le monde se connaît… il faut être remis devant la priorité de la protection des enfants et des adolescents, être averti à la fois des comportements à éviter et des solutions d’urgence à disposition. L’objectif principal de ce petit guide est de démonter les clichés et de fournir des clés simples, qui incluent évidemment de faire appel à une assistance professionnelle.
Extraits : « La question du consentement ne se pose pas, un enfant ne peut jamais être considéré comme consentant » ; « Le discours d’un enfant manipulé par un adulte pour porter des accusations fausses est repérable par des professionnels formés et concerne environ 5 % des cas (donc très rare)».
Par ailleurs, un ensemble de fiches a été proposé par la commission Jeunesse de la Fédération protestante de France, sous le titre A.M.E. – Accueil des mineurs en Église (2019, Éd. Olivétan). Le document aborde les aspects réglementaires de l’accueil des jeunes, mais certaines fiches ont pour objet précis ces risques. Il est téléchargeable pour quelques euros, et va bientôt être augmenté.
Du côté du scoutisme, le site des EEUdF contient une bibliothèque de documents, dont toute une série de textes sur les questions de sexualité. Le thème des situations d’abus y est abordé.