La Fraternité de la Mission populaire, organise une braderie tous les mois grâce aux dons de vêtements, jouets… C’est aussi un lieu d’accueil où les personnes fragiles peuvent se retrouver autour d’un café.
Josette : « Je viens à la Fraternité parce que j’y suis utile et que cela me permet de me retrouver avec d’autres. Cela apporte énormément d’un point de vue humain. Moi qui ai toujours travaillé dans le social, c’est tout naturellement que je me suis tournée vers une association caritative. »
Christian : « Sans activité depuis trois ans, je suis béné- vole pour occuper mon temps libre. C’est une toute nouvelle expérience : je suis au service du café, mais pour moi, être serveur bénévole, c’est comme être serveur professionnel. »
Sylviane : « J’ai travaillé trente ans dans le social, alors quand on m’a dit qu’il y avait besoin de bras, je suis venue. J’avais déjà fait du bénévolat, pour la danse de mes enfants. Ici, je m’occupe du magasin hommes : tri, repassage, boutons manquants… On a une approche professionnelle : on ne propose pas à la vente des vêtements que nous-mêmes n’achèterions pas. »
Ghislaine, pdte de l’association : « Téléphone, courriers, réunions… J’ai dû m’occuper du secrétariat, et ça n’a pas été tous les jours facile. J’ai dû me faire violence, mais la Frat’, c’est aujourd’hui comme une deuxième famille pour moi. »
Françoise : « J’ai été bénévole pendant un an et demi, et je suis salariée, maintenant. Cela m’a permis de sortir d’une période de chômage de deux années. J’ai été embauchée en contrat aidé, mais cela me permet de ne pas avoir d’arrêt d’activité, moi qui suis mère célibataire. »
Ancris : « Quand on arrive à la retraite, on a tendance au repli sur soi. S’investir dans une association permet de connecter ses neurones ! On le fait pour les autres mais surtout pour soi. Je savais qu’il me manquait quelque chose et quand je suis tombée sur la Frat’, ça m’a plu, cette ambiance jeune et dynamique. »