La fin de la trêve hivernale annonce la reconstitution de campements insalubres occupés par des personnes sans domicile fixe, souvent migrantes, dans les grandes métropoles. Cette crise humanitaire n’est pas nouvelle :

Depuis de longs mois, nous constatons la présence de plus d’un millier de personnes vivant dans des conditions sanitaires et sociales déplorables le long du périphérique dans le Nord-est de Paris. Toutes celles et ceux qui interviennent au quotidien pour tenter de répondre aux besoins vitaux d’hygiène, d’alimentation et de santé ne peuvent empêcher l’aggravation de la situation et des dangers pour ces populations qui vivent dans un dénuement total. Près de 15% de ces personnes sans-abri ont obtenu le statut de réfugié : leur remise à la rue faute de solution de relogement est incompatible avec notre devoir de protection. Ces campements se sont également développés dans d’autres villes métropoles comme Nantes, Lyon, Toulouse, Lille ou Marseille confrontées à une très forte saturation du […]