Le nouveau programme d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle, publié au Bulletin officiel de l’Éducation nationale le 6 février, entrera en vigueur dès la rentrée 2025. Visant à généraliser des séances obligatoires du primaire au lycée, il a fait l’objet de nombreux ajustements après des concertations engagées depuis mars 2024. Si le ministère met en avant un équilibre entre expertise scientifique et respect des sensibilités, le texte continue de susciter des débats, notamment au sein des milieux conservateurs et/ou religieux.
Au lendemain de la publication de ce nouveau programme, la Fédération nationale des Associations familiales protestantes (AFP) a notamment réagi faisant part d’un avis mitigé. Elle se félicite de certains ajustements, notamment le retrait des questions liées à la sexualité pour les élèves du primaire et l’attribution des séances aux enseignants plutôt qu’à des intervenants extérieurs. Cependant, elle exprime son inquiétude quant à l’absence d’un droit explicite des familles à être informées du contenu détaillé des séances. Les AFP soulignent que les parents doivent rester les premiers éducateurs de leurs enfants et regrettent que l’Éducation nationale souhaite se substituer à […]